Ibanez: "A Oyonnax, cela va être une forme de bras de fer"

  • Raphael Ibanez - bordeaux bègles - 26 octobre 2013
    Raphael Ibanez - bordeaux bègles - 26 octobre 2013
Publié le Mis à jour
Partager :

Prévenu, Bordeaux-Bègles s'attend à souffrir dans l'Ain comme l'explique son manager, Raphaël Ibanez, qui attend de ses hommes qu'ils relèvent le défi du combat en faisant front collectivement.  

L'UBB est-elle prête avant d'aller défier Oyonnax où tout le monde a souffert ?

Raphaël IBANEZ: On est prêt à vivre un grand moment de rugby. On est prévenu d'abord par la qualité de l'adversaire qui nous attend. Si je ne me trompe pas, il n'y a que le Stade français qui a réussi à battre Oyonnax sur ses terres. Et les conditions climatiques annoncées vont être dantesques. Je trouve que finalement, la semaine que nous venons de vivre, dans des conditions aussi difficiles, va peut-être nous aider à être préparé au rugby pour ce match.

Peut-on jouer au rugby à Charles-Mathon ou est-on condamné à tomber dans le jeu d'Oyonnax ?

R.I.: Le rugby, ce n'est pas seulement se faire des passes et chercher à contourner les adversaires en mettant de la vitesse, c'est aussi faire preuve d'esprit de corps, avoir une vraie envie de combattre. On ne sera pas déçu. C'est évident qu'Oyonnax a de vrais atouts dans ce registre-là, c'est une équipe qui fait preuve d'énormément de solidarité, qui a confiance en elle quand elle défie les autres formations du Top 14, elle l'a montré le week-end dernier face à Castres. On est prévenu, c'est sûr, mais j'espère que l'on aura des atouts dans le registre du combat pour être à la hauteur de ces joueurs-là. 

Au mois de février, c'est sympa parce qu'il y a des ours au bord du terrain

La clé est-elle de les déplacer, ce que peu d'équipes ont fait là-bas ? 

R.I.: J'aimerais que l'on soit capable de rééditer des performances de qualité comme on les vit depuis quelques semaines, avec un jeu fait de prises d'initiatives, de vitesse, de mouvement. Mais il faut s'adapter aussi, en fonction du terrain, des conditions climatiques. Cela va être une forme de bras de fer, très intense, avec beaucoup de soutien du public local. Il y a beaucoup de paramètres à essayer de maîtriser, ou en tout cas, à faire prendre conscience aux joueurs du contexte. C'est évident que le contexte joue énormément. 

Le couloir des vestiaires par exemple... 

R.I.: C'est ce que l'on m'a dit. On m'a dit que les vestiaires étaient très petits, qu'à cette période de l'année, au mois de février, c'est sympa parce qu'il y a des ours au bord du terrain, c'est le manager d'Oyonnax qui l'a dit. Je ne sais pas trop, moi je suis ravi d'y aller car c'est une destination qui m'est inconnue. J'ai quelque part au fond de moi cette âme d'aventurier. On part pour la grande aventure, c'est ce que l'on essaye de transmettre aux joueurs. C'est un contexte très difficile, très délicat mais une fois qu'on le sait, qu'on est prévenu, on a aussi des atouts à faire valoir. 

Existe-t-il un risque de revivre ce que vous aviez vécu à Brive en début de saison ? C'est un peu le même contexte ?

R.I.: Je l'avais oublié ce match. Je considère qu'il a été effacé par le match retour et la victoire à Chaban. Mais en effet, c'est arrivé une fois dans la saison que l'équipe passe complètement à côté au niveau de l'engagement, du combat. On n'a mis les choses au point avec les gars, ils en étaient conscients eux aussi. On n'est pas très fier quand on passe à côté d'un match que ce soit à domicile ou à l'extérieur. A ne pas reproduire.  

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?