Plisson: "Il faut des jeunes pour créer une certaine émulation"

Par Rugbyrama
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  • Jules Plisson - stade français perpignan - 22 septembre 2012
    Jules Plisson - stade français perpignan - 22 septembre 2012
Publié le Mis à jour
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Battus par Grenoble le week-end dernier (19-16), les Parisiens méritaient mieux. Pour autant, l'ouvreur Jules Plisson affirme ne pas regretter le choix d'avoir joué la pénalité à la dernière minute plutôt que d'avoir tenté les trois points. Le jeune ouvreur rappelle qu'elle était trop loin, et contre le vent.

Pour le premier match de Top 14 contre Grenoble, n'avez vous pas eu l'impression de vous incliner contre le cours du jeu?

Jules PLISSON: C'est tout à fait ça et c'est rageant. Nous avions de meilleures intentions dans le jeu. Le problème c'est que nous leur donnons des points trop facilement. Par exemple à cause de mauvaises réceptions. C'est dommage, parce que nous, on a cravaché pour franchir les lignes, et eux sont parvenus à annuler nos efforts en profitant de nos erreurs.

Cela est-il du à un manque de concentration ou de lucidité?

J.P.: Non, je ne crois pas. C'est juste que c'est un secteur que nous n'avons pas encore énormément travaillé. Mais nous nous sommes bien rattrapés au cours de la semaine pour affronter Perpignan.

Outre ces fautes, qu'est-ce qui vous a manqué pour l'emporter?

J.P.: Le problème, c'est que nous nous sommes réveillés dans les dernières minutes. En touche, nous avons eu du mal, et c'est difficile de pouvoir lancer le jeu si on a pas de ballons. En plus, c'était un secteur ou l'on se démarquait la saison dernière, il faut retrouver ces qualités. Du coup, ces derniers jours, nous avons énormément travaillé sur la conquête.

Regrettez-vous le fait de ne pas avoir indiquer les perches dans la dernière minute du match?

J.P.: Personnellement, je ne regrette rien, non. Il y avait beaucoup de vent en deuxième mi-temps et la première pénalité est à 45 mètres en coin. C'était pas vraiment évident, sauf pour Morné Steyn peut-être (rires). En plus, après on fait une percée avec trois ou quatre temps de jeu consécutifs et nous nous retrouvons à 5m de l'en-but. Ça c'est joué à rien.

Surtout que votre dernière passe aurait pu envoyer Pascal Papé à l'essai en bout de ligne...

J.P.: Oui c'est clair. S'il la réceptionne, il a droit à un un contre un avec Valentin Courrent, donc je pense qu'il aurait marqué. Mais bon... J'aurai du patienter encore un peu, attendre une ouverture, intensifier les lancements. Comme je l'ai dit précédemment, l'issue de cette rencontre ne s'est vraiment pas jouée à grand chose.

Au niveau collectif vous avez tout de même montré de belles choses...

J.P.: Oui cela fait parti de notre projet de jeu. Tout en vitesse et en déplacement. Ce qui est encourageant, c'est que l'année dernière nous aurions lâché plus rapidement ce genre de rencontres. Là nous avons été présents jusqu'à la fin et on meurt finalement à trois petits points du match nul...

Et ce samedi vous affrontez Perpignan. Est-ce un désavantage de se déplacer deux fois consécutivement?

Jules Plisson - stade français perpignan - 22 septembre 2012
Jules Plisson - stade français perpignan - 22 septembre 2012

J.P.: Oui je pense, mais cela est aussi du aux travaux dans notre stade. Bien sur que c'est un handicap mais au final cela revient au même. Dans tous les cas, nous sommes très motivés. Le déplacement à Aimé-Giral sera très compliqué, il faudra les faire déjouer pour les battre. J'ai envie de gagner là-bas, car commencer la saison à domicile avec un, voir deux points, ça ferait ch...

Le fait de jouer dans votre propre stade va t-il vous aider?

J.P.: Bien sur, il me tarde, j'ai hâte de le découvrir. Cela fait trois ans que nous nous entraînons en dehors de nos bases et que l'on joue dans un stade loin d'être plein. Même si ce n'est pas le public qui va nous faire gagner des matchs, cela nous aidera forcément à nous motiver encore plus. J'espère que pour la première rencontre à domicile, il sera bondé.

La greffe a t-elle bien pris avec le nouveau staff technique?

J.P.: Oui tout s'est bien passé, les coachs veulent apporter plus de vitesse à notre jeu, plus de déplacements. Mais il faut quand même souligner que l'année dernière, nous avons beaucoup travaillé avec Christophe (Laussucq) et "Bibi" (David Auradou). Le boulot effectué au cours de l'exercice précédent a contribué à préparer cette année.

L'effectif est très jeune au Stade français. Vous devez vous sentir dans votre élément?

J.P.: Tout à fait et c'est important. Il faut des jeunes dans une équipe pour créer une certaine émulation. Si l'on regarde notre ligne de trois quarts face à Grenoble, c'était celle des espoirs il y a deux ans. Nous sommes tous potes, il y a une véritable alchimie. A Paris, les jeunes sont bien intégrés au reste du groupe et c'est toujours plus agréable de travailler dans cet état d'esprit.

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