Plisson: "Je n'ai jamais pris autant de plaisir"

Par Rugbyrama
  • Jules Plisson - stade français - 27 septembre 2013
    Jules Plisson - stade français - 27 septembre 2013
Publié le Mis à jour
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Le demi d'ouverture du Stade Français Jules Plisson a assuré jeudi n'avoir ces dernières années "jamais pris autant de plaisir sur un terrain" qu'actuellement, à l'avant-veille d'un déplacement au Stade toulousain abordé dans la peau du leader.

Un Stade français leader qui se déplace chez le Stade toulousain... C'est le retour d'un classique des années 1990-2000 ?

Jules PLISSON: Ca fait quatre ans que le Stade français n'a pas été aussi bien classé. Je ne sais pas si on peut parler encore de "classico". Mais je pense qu'il faut assumer cette première place et que les Toulousains ont hâte de nous rencontrer et nous faire chuter. Je crois que peu de personnes nous voyaient à cette place-là au bout de huit journées. On travaille dans le silence depuis assez longtemps et on a eu assez d'années de galères pour vraiment profiter sur ce début de saison. Après, si on regarde la suite du championnat, on a quand même des matches compliqués. On va à Toulouse, puis au Racing (le 26 octobre). A nous de ramener le maximum de points. Ca va être hyper compliqué de jouer contre Toulouse qui est la meilleure équipe à domicile, qui a pris 20 points sur 20 possibles. On ne se dit pas qu'on va gagner, on veut juste faire un bon match et confirmer notre bon début de saison et prendre du plaisir au maximum. Pour tous les jeunes qui seront alignés samedi ce sera une expérience supplémentaire.

J'ai la chance d'avoir deux entraîneurs anciens numéros 10

Contrairement aux années précédentes, vous réussissez mieux à l'extérieur, avec deux victoires. Comment l'expliquer ?

J.P.: Cela fait longtemps que l'on vous en parle mais vous savez qu'Alex Marco (le préparateur physique) est arrivé dans le staff et fait un travail exceptionnel. L'année dernière on était fatigués à la 60e et psychologiquement et physiquement on lâchait. Là, cette année, on arrive à mettre un petit coup de collier pour faire basculer les matches en notre faveur. Et si on regarde les matches que l'on a gagné à l'extérieur (à Perpignan et Oyonnax), cela s'est joué à rien. Tout le travail que l'on a fait cet été physiquement paye.

A titre personnel, on vous sent davantage en confiance cette saison. Est-ce exact ?

J.P.: L'année dernière c'était une saison bonne au début puis plus compliquée pour moi à la fin car physiquement je n'étais pas au niveau. J'ai la chance cette année d'avoir deux entraîneurs - Gonzalo Quesada et Jeff Dubois - qui sont deux anciens N.10. Ils sont différents mais ils se retrouvent aussi. Je me souviens de Gonzalo qui aimait bien jouer au pied, que tout soit précis. Et Jeff qui jouait à la Toulousaine, qui attaquait la ligne, ne se posait pas de question. Ils me demandent de prendre du plaisir et me lâcher et c'est ce qui est en train de se passer. Ils sont précis sur ce qu'ils attendent de moi et je sais quand j'arrive sur le terrain ce que je dois faire, comment je dois mener mes coéquipiers, quel type de jeu au pied je dois mettre en place, comment le trio du fond adverse défend. Je n'ai jamais pris autant de plaisir sur un terrain de rugby ces trois dernières années.

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