Blanco dénonce les "mensonges" de certains dirigeants "malhonnêtes" de Bayonne

  • Serge Blanco - 23 mars 2013
    Serge Blanco - 23 mars 2013
Publié le Mis à jour
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Le président de Biarritz Serge Blanco a assuré mercredi que l'avenir de son club n'était pas menacé et mis en cause certains dirigeants "malhonnêtes" de Bayonne qui ont invoqué des difficultés financières du BO pour mettre fin au projet de fusion basque.

"Il y a eu des engagements qui ont été pris en début de saison, il y a des étapes. C'était un point de passage", a déclaré Serge Blanco à la sortie de son audition devant la Direction nationale d'aide et contrôle de gestion (DNACG) à Paris, comme plusieurs autres clubs convoqués le même jour. "Le Biarritz olympique se bat sportivement pour s'en sortir et pour se mettre dans une situation favorable pour se maintenir en Top 14. Il n'y a que ça qui m'inquiète, rien d'autre", a-t-il assuré.

"S'il doit y avoir des discussions, je les ferai avec des gens honnêtes"

"Il y a d'autres clubs qui sont dans la même situation que le Biarritz olympique. On parle de Biarritz parce que certains ont dit des saloperies", a-t-il poursuivi en visant certains dirigeants de l'Aviron bayonnais mais "pas M. Afflelou", son président. "Je ne devais pas monter (à Paris). Je suis venu dire mon écoeurement face à cette médiatisation exacerbée, avec des gens qui ont menti à d'autres pour se disculper par rapport à leur propre situation. Si je dis quelque chose sur quelqu'un d'autre, c'est peut-être parce que je suis dans une position difficile. Vous auriez dû aller hier soir (mardi) à l'assemblée générale de l'Aviron bayonnais", a-t-il ajouté.

Les dirigeants de Bayonne ont mis un terme mercredi dernier aux discussions sur le rapprochement des deux clubs basques annoncé une semaine plus tôt en expliquant ne pouvoir "accepter d'engager (leur) club, sain juridiquement, économiquement et fiscalement, dans une direction aveugle". "Je peux comprendre qu'on essaie de discuter, d'échanger et qu'on puisse ne pas être d'accord sur une chose ou une autre. Il suffit de décrocher le téléphone et de le dire. On ne peut pas unilatéralement décider d'arrêter et envoyer des 'saucisses' uniquement parce qu'une personne s'est trouvée menacée, bousculée. Si je dois partir, je ne vais pas chercher de faux prétexte. C'est de la malhonnêteté calculée", a-t-il lancé. Interrogé sur la possibilité de reprendre les discussions, Serge Blanco a répondu: "S'il doit y avoir des discussions, je les ferai avec des gens honnêtes".

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