Botha: "Je suis un compétiteur, c'est inscrit dans mon sang"

Par Rugbyrama
  • Philip BAKKIES BOTHA - 07.04.2013 - Toulon  Leicester - Quart deFinale H Cup
    Philip BAKKIES BOTHA - 07.04.2013 - Toulon Leicester - Quart deFinale H Cup
Publié le Mis à jour
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Le deuxième ligne sud-africain et champion du monde 2007, Bakkies Botha, qui entame sa troisième saison à Toulon, affiche toujours, à bientôt 34 ans (le 22 septembre), un mental inoxydable.

Avec quel état d'esprit abordez-vous ce premier rendez-vous de la saison à Mayol face au Racing-Métro qui est la seule équipe à vous avoir battu à domicile l'an dernier?

Bakkies BOTHA: On ne prépare pas cette rencontre en pensant à une quelconque revanche (défaite 19-15 le 6 janvier dernier, NDLR). Nous avons connu un bon début de saison à Montpellier (match nul 22-22) et nous voulons juste progresser au fil des matchs. On essaie de mettre en place les choses vues pendant la semaine et on doit travailler dur pour que cela prenne le moins de temps possible.

Ne ressentez-vous pas une forme de lassitude après toutes ces années passées à haut niveau?

B.B.: Pas du tout. Lors de mon premier entretien avec Bernard Laporte et Mourad Boudjellal, je leur ai dit que je n'étais pas venu ici pour les vacances. J'ai toujours dit que j'étais venu à Toulon pour gagner des titres et je crois que les résultats acquis l'an dernier le prouvent. J'ai montré que j'étais toujours compétitif et je ne suis pas du genre à lâcher. Je suis un compétiteur. C'est inscrit dans mon sang.

Le RCT comptera cette saison cinq Sud-Africains, peut-être six avec Juan Smith. Cela vous rend-il heureux?

B.B.: Oui, j'en suis très, très heureux. Au départ, il n'y avait que Joe van Niekerk mais Rossouw, Habana ou Claassens sont venus à Toulon pour y faire quelque chose et pour progresser encore. Ce sont de bons mecs et si Juan Smith nous rejoignait (le club doit donner sa réponse dans les jours qui viennent pour l'enrôler en tant que joueur supplémentaire, NDLR), je serais super content car c'est un bon ami et nous avons joué ensemble pendant huit ans. Maintenant, il n'y a pas que les Sud-Africains. Le plus important, c'est l'équipe. On a prouvé que nous n'étions pas des mercenaires en disputant quatre finales en deux ans et en étant champions d'Europe. Notre but à tous est de gagner. C'est pour cette raison qu'on est là.

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