Perpignan en (re)conquête

  • Strokosch - Perpigna Brive - 22 février 2014
    Strokosch - Perpigna Brive - 22 février 2014
  • Sebastien DESCONS - Perpignan-Racing - 8 février 2014
    Sebastien DESCONS - Perpignan-Racing - 8 février 2014
Publié le Mis à jour
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Dans une rencontre à déconseiller aux émotifs, l’Usap s’est retrouvée en conquête face à des Brivistes pourtant loin d’être tendres dans ce secteur.

La première réflexion de Marc Delpoux à l’issue du match contre Brive (12-6) indique par quelles émotions il est passé durant cette rencontre. "Que d’investissement pour arriver à quatre malheureuses pénalités. On a traversé cinq fois et on n’arrive pas à concrétiser donc Brive est resté à portée de fusil et nous avons été sous pression jusqu’au bout". Car non les matchs ne se gagnent pas seulement aux litres de sueur laissés sur les terrains ; pourtant Perpignan a offert un visage plutôt séduisant en conquête face à des Brivistes qui ont fait de ce secteur leur fonds de commerce. "On a été présents dans le secteur du combat, on a gagné en mêlée fermée, en touche on a dû leur prendre plus de ballons que nous n’en avons perdu donc il y avait tous les ingrédients pour que tout se passe bien". 

En mêlée fermée, l’association Taumalolo-Vilaceca a permis de stabiliser l’axe gauche de l’édifice le rendant de fait aussi performant que l’axe droit. "Brive était venu en annonçant la couleur, explique Guilhem Guirado. Ils étaient en pleine confiance et ils accrochent tout le monde à l’extérieur. Ils nous ont bien dérangés sur nos ballons portés mais nous avons su aller chercher la victoire avec notre mêlée et beaucoup de solidarité".

Apprendre à marquer

Ce succès bienfaiteur et cette efficacité retrouvée en conquête ne doivent pourtant pas occulter tout le reste car il y a encore beaucoup à faire dans le jeu courant. "On a des occasions assez franches, on casse la défense, poursuit le talonneur de l’Usap. Et ça doit nous permettre de marquer des essais mais on n’y arrive pas en ce moment. On est dans le doute". C’est d’autant plus regrettable que ces ballons propres en conquête offre des possibilités: Mafi, Michel ou Piukala sont parvenus à jouer dans les espaces, à porter le ballon et donc le danger en terre briviste mais sans jamais concrétiser une action.

Concrétiser, ça passe aussi par le pied et Sébastien Descons, avec un taux de réussite à 50% face aux perches, n’a pas matérialisé la domination catalane. A sa décharge, il retrouve peu à peu le rythme de la compétition et n’a disputé qu’un match en demi avec sa nouvelle équipe ; mais objectivement la greffe a pris et lui comme les autres ne devraient pas tarder à tirer profit des progrès accomplis.

Sebastien DESCONS - Perpignan-Racing - 8 février 2014
Sebastien DESCONS - Perpignan-Racing - 8 février 2014
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