Montpellier peut déjà assurer au minimum sa place dans les six

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Nouveau leader à trois journées de la fin de la phase régulière, Montpellier se déplace samedi (18h30) à Grenoble pour tenter de conforter sa position. Et si les autres résultats le permettent, valider sa qualification, au moins en barrage.

Nombre de grosses écuries du Top 14 paieraient certainement bon prix pour être à la place du MHR. Certaines, en ballottage, d'autres, carrément en difficulté. Mais il ne peut y avoir qu'un numéro un, et pour l'instant c'est bel et bien le club héraultais. Inhabituel, peut-être. Déstabilisant ? Voilà une question à laquelle il faudra attendre samedi pour répondre. Fabien Galthié, lui, tente de désamorcer la problématique. "Avant d’aller à Grenoble, à Castres et de jouer le Racing, je ne crois pas que ce soit un thème qui puisse nous faire avancer. On n’en parle pas."

Voilà donc la formule, selon le directeur du rugby montpelliérain, pour tenter d'éviter une désillusion en Isère. Ou en tout cas, pour ne pas voyager avec une pression néfaste sur les épaules. Mais l'interrogation n'en demeure pas moins d'actualité. Au contraire de cadors comme Clermont, Toulon ou Toulouse, le MHR n'a peut-être pas l'expérience de ces moments-là. Heureusement, il dispose d'éléments dans son groupe qui devraient permettre de garder l'équipe sur de bons rails. Au premier rang desquels, Thibaut Privat. "Le danger serait de changer notre quotidien en fonction de notre place. Nous ne baissons jamais les bras dans la difficulté et désormais, il ne faut pas les lever trop haut quand tout va bien", estime le deuxième ligne.

Confirmer la dynamique

Au-delà de ces considérations psychologiques, la rencontre de ce week-end aura bien évidemment, alors qu'il ne reste plus beaucoup de points à distribuer, des enjeux majeurs en vue des phases finales. Si le MHR venait à s'imposer, il pourrait distancer de douze, voire de treize longueurs, l'Union Bordeaux-Bègles, septième avant cette journée. Autant dire qu'il serait alors hautement improbable de voire les Héraultais sortir du Top 6 avant le verdict de la première phase. De quoi motiver les troupes à la fleur de ciste. "Le fait de vouloir rester au sommet apporte une pression positive, nous souhaitons tout faire pour conserver notre place", lance sans détour Alex Tulou. Un discours qui tranche avec la mesure habituelle, et qui a le mérite d'annoncer la couleur.

Et cette couleur sera celle d'une équipe quasi type pour ce voyage à Grenoble. Les temps ne sont en effet plus à l'économie. "A trois journées de la fin, il n'y a pas à cibler des matchs. Il faut tous les viser et essayer de les remporter", déclare Jonathan Pélissié. L'envie de bien faire est à n'en point douter présente. Certainement à la mesure de la difficulté de la tache à accomplir. "A Oyonnax, nous avons gagné car on a réussi à vraiment se resserrer. Va-t-on exploser au bout d’un quart d’heure de jeu ou  allons-nous faire corps ? Je n’ai pas la réponse à ces questions. Mais je sais qu’on va disputer un match très difficile, face à une formation excellente en conquête et sur les mauls", décrit Fabien Galthié. Montpellier connait la recette, mais comme chacun sait, la vérité peut toujours changer d'un match à l'autre.

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