Le Racing s’est enfin offert un espoir concret

  • Roberts Van der Merwe - Racing - 29 mars 2014
    Roberts Van der Merwe - Racing - 29 mars 2014
Publié le Mis à jour
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Grâce à sa victoire samedi à Jean-Bouin (22-32), le Racing-Metro s’est invité dans le top 6, pour la première fois depuis la huitième journée. Un succès qui lui offre de belles perspectives dans l’optique de la qualification pour les phases finales.

Dans un Top 14 souvent décrit comme un marathon, cela fait un petit moment déjà que le Racing-Metro a lancé son sprint final. Au creux de la vague début janvier, les chances du club francilien d’accrocher quelque chose cette saison paraissaient alors bien maigres. Cinq victoires, un nul et une défaite plus tard, le voilà en bonne position pour voir les barrages, avec une cinquième place à trois journées de la fin, dont deux réceptions consécutives (Biarritz et Clermont), et deux points d’avance sur ses trois poursuivants: Toulouse, Bordeaux-Bègles et le Stade français.

Deux mois durant lesquels les Racingmen ont travaillé sous le feu des critiques, notamment de leur attaque alors bien famélique. "L’espoir, nous ne l’avons jamais perdu", assure le co-entraîneur Laurent Travers. Un espoir qui est devenu réellement concret lors des deux dernières sorties des Ciel et Blanc. Un premier succès au stade des Alpes contre Grenoble (13-26), et le dernier en date, encore plus retentissant, dans la forteresse jusqu’alors imprenable de Jean-Bouin (22-32), pour revenir de l’enfer et entrevoir un bout de paradis. "C’est une énorme satisfaction de rentrer enfin dans les six dans ce championnat très serré, se réjouit Laurent Labit. Ce qui nous rend fiers, c’est que nous venons d’enchaîner deux performances de très haut niveau en l’espace d’une semaine, dans deux stades où il n’est pas facile de jouer".

Machenaud: "Tout bonus pour la suite"

En plus d’avoir pris la tête de son voisin parisien, le Racing ne lui a même pas laissé les plumes. Une défaite sèche et un zéro pointé pour un concurrent direct aux phases finales: une opération de choix alors que le Stade français restera automatiquement derrière en cas d’égalité (ce serait alors la différence particulière qui entrerait en compte, un facteur à l’avantage du Racing-Metro qui a gagné à l’aller comme au retour). "C’était un match capital, au-delà du fait que ce soit un derby, confirme le demi de mêlée international Maxime Machenaud. On s’en sort très bien puisque, non seulement nous avons pris quatre points, mais en plus nous les avons laissés à zéro point, ce qui est tout bonus pour la suite".

S’ils se sont ouverts la voie et demeurent maîtres de leur destin, les hommes du duo Labit-Travers ne sont pourtant pas encore arrivés, loin de là. Lancés à leur poursuite, le Stade toulousain et l’UBB n’ont surtout pas dit leur dernier mot. Le premier, dans une belle dynamique, reçoit deux fois (Brive et Grenoble), et se déplace chez le treizième, Oyonnax. Le second affiche une dynamique encore plus incroyable de cinq victoires de rang, et compte un match en moins…contre l’USO, qui sera bien l’arbitre de cette course folle. Deux victoires des Franciliens ne suffiront peut-être pas même si Castres, quatrième avec deux longueurs de plus mais un programme copieux (va à Clermont, reçoit le MHR et va à Bayonne) et une différence particulière en sa défaveur avec le Racing, devra s’accrocher pour tenir le(s) choc(s). Une chose est sûre, le club des Hauts-de-Seine s’est glissé, depuis samedi, à la fois dans la peau du chasseur et du chassé. Un luxe auquel il rêvait de regoûter depuis des mois.

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