Puricelli : "Lyon sera le dernier club de ma carrière"

  • Julien Puricelli dans les locaux de son nouveau club Lyon  - 14 juillet 2014
    Julien Puricelli dans les locaux de son nouveau club Lyon - 14 juillet 2014
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L’ancien joueur de Bayonne Julien Puricelli (32 ans) a décidé de rentrer dans sa région d’origine, en signant deux ans à Lyon. C'est pour lui l'occasion de tenter une ultime étape et de se frotter à du beau monde, et ainsi à une concurrence intéressante, en troisième ligne. Il se confie sur cette nouvelle expérience.

Comment se passe l’intégration dans votre nouveau club ?

Julien PURICELLI : Elle est très bonne. Le groupe surfe sur la vague de confiance acquise l’an dernier en Pro D2. On sait que les promus peuvent montrer de belles choses dès le début de saison et parviennent à se maintenir. C’est encourageant pour nous. Personnellement, je vis le début de saison comme une reprise habituelle. J’ai des courbatures donc c’est rassurant. (rires)

Pourquoi avez-vous signé au Lou rugby ?

J.P. : Le challenge sportif est intéressant. L’effectif est compétitif, il y a de bonnes perspectives d’avenir dans ce club. J’ai signé deux ans et je suis fier de faire partie de cette aventure. J’espère installer définitivement le Lou en Top 14.

D’autres clubs étaient sur les rangs pour vous engager ?

J.P. : Non car il me restait un an de contrat à Bayonne et je n’avais pas l’intention de bouger, au départ. Mais des raisons familiales m’ont poussé à rentrer plus tôt que prévu dans la région (Puricelli est originaire de Grenoble, NDLR). Je remercie d’ailleurs les dirigeants de Bayonne d’avoir compris mon choix.

Quels sont vos objectifs personnels ?

J.P. : Jouer le plus possible, comme je le faisais à Bayonne et apporter le maximum à cette équipe pour atteindre le maintien. Et puis finir en beauté au Lou, puisque ce sera clairement le dernier club de ma carrière.

Il va y avoir de la concurrence et ça va tirer tout le monde vers le haut.

La concurrence s’annonce féroce en troisième ligne. Qu’en pensez-vous ?

J.P. : C’est vrai qu’avec Masi Matadigo, George Smith ou encore Pierrick Gunther, il y a du beau monde à mon poste. Et puis des joueurs comme Eugène N’Zi et Juan Manuel Leguizamon sont restés… C’est une bonne chose. Il va y avoir de la concurrence et ça va tirer tout le monde vers le haut.

Le club a recruté beaucoup d’avants. Ce sera la clé pour la saison à venir ?

J.P. : Oui mais il ne faudra pas se concentrer sur un seul secteur de jeu. Les dirigeants avaient probablement besoin de monde pour renforcer le pack mais je pense que l’équipe est homogène, équilibrée et dispose de qualités à tous les postes.

Existe-t-il des exemples à suivre dans ce championnat ?

J.P. : Oui, un club comme Bordeaux par exemple. Ils ont été promus en Top 14 il n’y a pas si longtemps et font désormais partie des équipes sur lesquelles il faut compter. Par contre, le style de jeu c’est autre chose. Ce sera à nous de définir notre propre identité.

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