Faure: "Ce sera la guerre jusqu'à la fin de la saison"

Par Rugbyrama
  • Florian Faure - Montpellier Grenoble - 2 novembre 2013
    Florian Faure - Montpellier Grenoble - 2 novembre 2013
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A l'image de son équipe, le troisième ligne centre de Grenoble, Florian Faure, a rivalisé à Yves-Du-Manoir avec le co-leader du Top 14 malgré la défaite (18-25). Le FCG, septième au classement, mérite d'être ambitieux.

Dans quel état d'esprit avez-vous quitté Montpellier: avec de la fierté ou des regrets ?

Florian FAURE: Il y a un peu de fierté. Depuis la saison dernière, on n'a pas souvent réussi de grands matchs à l'extérieur, surtout contre des grands du championnat: pas de bonus, des corrections... Après le match d'Oyonnax, on s'était dit qu'il fallait aller à Montpellier pour y gagner. Tout la semaine, on se l'est répété. On ne meurt pas loin. Nous finissons à sept points mais cela aurait pu faire match nul. Donc il y a un peu de déception et de frustration. Mais il reste de la fierté tout de même.

Vous avez laissé filer des balles de match: quel goût cela vous laisse-t-il ?

F.F: On les rate. On se fait deux ou trois passes dans les chaussettes... On a beaucoup insisté sur le combat. On savait que Montpellier allait se présenter revanchard après le match amical cet été au cours duquel nous avions été costauds en mêlée. Ça s'est démontré. Ce fut un match solide: pas trop de rythme certes mais beaucoup de combat, d'engagement des deux côtés. Cela s'est terminé sur cette victoire de Montpellier qui est allé la chercher. Nous, on récupère ce bonus défensif qui va nous faire du bien en vue du maintien.

Vous semblez changer de statut...

F.F: Nous ne sommes plus un promu. A chaque déplacement, surtout chez les grands du championnat comme Montpellier qui joue la H Cup, on veut s'étalonner. Cela ne nous a pas souri là mais espérons qu'il y aura des jours meilleurs. On ne termine pas loin. Il nous manque ce petit détail, il y a toutes ces petites choses qu'on doit gommer - faute d'indiscipline, carton rouge - pour prétendre faire un grand match à l'extérieur chez un favori du championnat.

Vous êtes septièmes: avez-vous envie de penser à l'Europe ou de rester focalisé sur le maintien ?

F.F: Nous sommes les fesses entre deux chaises. C'est bien beau de regarder en haut mais il faut regarder aussi ce qui se passe en bas. La première des choses, c'est de ne penser qu'à nous. Mais on voit forcément que ça gagne en bas du classement, que ça suit derrière. Biarritz a gagné, Oyonnax aussi. C'est un championnat serré, relevé. Personne ne galvaude un match. Ce sera la guerre jusqu'à la fin de la saison. Espérons qu'on se maintienne et qu'on puisse aller plus loin.

Votre match à Montpellier indique que vous êtes taillés pour ce défi...

F.F: On a fait un match de guerriers pour essayer d'aller plus haut. Maintenant, on verra...Cela aurait été très dur de ne ramener aucun point de notre déplacement à Montpellier, une grande frustration pour tout le monde. Il y a les vacances et on les aborde avec un point de plus au compteur: continuons notre petit bonhomme de chemin.

Le discours de Fabrice Landreau dans le vestiaire était-il touchant ?

F.F: Oui. Il a rappelé que Grenoble avait été le premier club à reprendre le chemin de l'entraînement le 7 juin. On n'a pas arrêté. On a cravaché. Il nous a dit de tout couper, de ne plus penser au rugby, de partir en voyage mais après ces dix jours, de revenir à bloc...

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