Finalement, le président de Bayonne se nomme Manu Mérin

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Il y a quinze jours, l’Aviron bayonnais annonçait que Philippe Neys devenait président du Conseil de Surveillance à la place d’Alain Afflelou et Manu Mérin, président du directoire, à la place de Philippe Ruggieri. Mercredi soir, le Conseil de Surveillance du club se réunissait pour valider officiellement ce changement. Philippe Neys a préféré la vie politique locale, Manu Mérin est président.

L’Aviron bayonnais vient de changer à nouveau de président, c’est difficile aujourd’hui de suivre ce club ?

Manu MERIN: On avait demandé à Philippe Neys de prendre avec moi le club et il s’est rendu compte assez vite que son engagement politique était très prenant (Philippe Neys figure sur une liste pour les élections municipales de Bayonne, ndlr). Il a décidé de s’investir pleinement dans son travail auprès de cette liste politique. La raison de sa décision lui appartient. Il nous a simplement dit qu’il avait un choix à faire et qu’il était celui-là. Le club a pris acte. 

Quel est donc désormais le fonctionnement de l’Aviron ?

M.M.: Le conseil de surveillance existe toujours et il n’y a plus de directoire. Lors de l’Assemblée Générale qui aura lieu dans deux mois, on décidera du mode de gouvernance. Sachant qu’on va très certainement se diriger vers une seule gouvernance, comme c’était le cas avant. 

La priorité des priorités pour le club est le maintien en Top 14

Vous êtes donc désormais l’homme en charge du projet Aviron bayonnais...

M.M.: Oui avec Stéphane Pouget pour la partie direction générale et Christian Lanta pour la direction sportive. Je l’ai répété depuis mon arrivée, la priorité des priorités pour le club est le maintien en Top 14. Bien souvent, le sport de haut niveau se joue à des détails et on en a encore eu la preuve dimanche à Aguilera. On doit, nous les dirigeants, régler tous les détails nécessaires pour arriver à atteindre cet objectif. C’est la priorité et ce dont je vais parler jusqu’à la fin de la saison.

Et la préparation pour la saison prochaine ?

M.M.: Je n’ai pas dit ce que l’on allait faire, j’ai dit ce dont on allait parler. Bien sûr qu’on travaille au club depuis qu’on m’a mis en charge. On travaille sur tous les aspects, sportifs, financiers, organisationnels.

Sur le plan financier, êtes-vous inquiet de la diminution conséquente du partenariat d’Alain Afflelou (de 4 à 1 million d’euros, ndlr)?

M.M.: Alain Afflelou s’est beaucoup investi au club, en terme financier et en terme d’image. Ce que j’ai envie est que, l’équipe en particulier et le club en général, lui redonne envie d’avoir envie. Il n’a pas pris de décision définitive. Je comprends très bien sa position. Je suis moi-même chef d’entreprise, à un plus petit niveau, mais je sais ce qu’est l’image, l’investissement. Je comprends sa déception. Et je ne pense pas seulement à Alain Afflelou, je pense aussi au 450 partenaires, aux 120 actionnaires. Moi j’aime le terrain, le vestiaire, et on doit nous, hommes de terrain, faire que l’Aviron bayonnais redevienne attractif. On a aussi une richesse de 7000 abonnés. On doit tout faire pour donner envie aux gens d’être derrière nous. La plupart sont déjà là, ils nous soutiennent et on doit les rendre fiers, leur donner envie de s’engager encore plus avec nous. En premier lieu, notre principal partenaire.

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