Vosloo: "Un match n’est jamais facile"

Aviez-vous déjà inscrit un triplé dans votre carrière?

Gerhard VOSLOO: En fait, oui! Il y a quelques années avec Brive, contre Biarritz. Ce n’était donc pas une première mais cela fait toujours plaisir. On joue avant tout pour cela, pour le plaisir de marquer des essais. Bien sûr qu’en inscrire trois est une satisfaction.

Au-delà de ces réalisations, prend-on du plaisir dans ce type de rencontre complètement déséquilibrée?

G.V.: Ce mercredi, il était important de gagner ce match avec cinq points. Il y a eu du plaisir mais avant cela, il a fallu faire le travail. Ensuite, oui, on a pu se lâcher et beaucoup jouer. Mais rien n’était acquis d’avance.

Vous comprenez que pour le public, ce type de match presque trop facile n’est pas forcément très intéressant?

G.V.: Je ne pense pas que ce soit trop facile. De toute façon, un match n’est jamais facile. On fait encore beaucoup de fautes. Alors oui, on prend du plaisir. Mais il nous reste encore énormément de travail. Tout le match, on a par exemple rendu trop de ballons. Ce sont des choses qu’on ne pourra pas se permettre à Paris. Au Stade français, dans leur nouveau stade, on sait qu’ils ont l’objectif de rester maîtres. Un peu comme on le fait nous, ici. On s’attend à la guerre.

Est-on fatigué après ce type de match?

G.V.: Oui, quand même! Très fatigué même. Mais je suis content, je me sens de mieux en mieux physiquement. Je sens que je monte en puissance. Je serai prêt pour dimanche, si l’entraîneur fait appel à moi.