Biarritz replonge dans ses travers

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Après deux victoires consécutives, les Basques ont replongé à domicile, face à Bordeaux-Bègles. En retombant dans leurs travers.

On croyait Biarritz sur la voie de la rémission. Une victoire à l’arraché face au Racing-Métro 92 (9-6), suivi d’un petit exploit sur la pelouse de Brive (14-9). Après un début de saison catastrophique, l’élan semblait le bon et ouvrait, à nouveau, la porte au rêve d’un maintien bien mal embarqué. Et puis, il y a eu ce week-end la réception de Bordeaux-Bègles, concurrent direct en bas du classement... Avec une défaite lourde à digérer à la clé (15-22).

"Notre performance contre l’UBB est anormale. Nous n’avons pas réussi à remettre le même investissement que face au Racing et à Brive" pestait ainsi le deuxième ligne Mathias Marie à l’issue de la rencontre. "On était prévenu, Bordeaux-Bègles a une belle conquête en touche. Ils sont efficaces, surtout dans les mauls, offensifs comme défensifs. Et le problème n’a pas été que physique mais aussi au niveau de l’état d’esprit. On n’a pas réussi à se remobiliser après nos deux victoires".

Une lutte à quatre ?

Un problème de comportement qui maintient les Basques sous assistance respiratoire, à la dernière place du classement et avec huit points de retard sur le premier non-relégable, son voisin bayonnais. Pas rédhibitoire mais forcément très délicat, avec déjà cinq défaites sur sa pelouse. Pour autant, pas question de renoncer tant que les jeux ne sont pas faits. "On est encore un peu juste dans les match au couteau. Il faut que le groupe se remette en question. Avec cette défaite, ce qu’on a fait à Brive n’a servi à rien. Maintenant, la seule défaite du BO ce serait de baisser les bras et il n’en est pas question. On va se concentrer sur la venue d’Oyonnax, de Brive et de Bayonne qui sont des concurrents directs" anticipait le troisième ligne Benoît Guyot.

Avant cela, il y aura deux semaines de Amlin Challenge Cup et surtout deux déplacements aux allures de mission impossible à Clermont puis Montpellier. Par le passé, Biarritz a déjà su s’extirper de situations très compromises. Cette fois-ci, il faudra sortir le grand jeu.

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