Bayonne: Fernandez ne veut plus être un joker

  • Santiago FERNANDEZ  - bayonne london wasps - 17 octobre 2013
    Santiago FERNANDEZ - bayonne london wasps - 17 octobre 2013
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Arrivé à Bayonne comme joker médical, l'Argentin Santiago Fernandez espère désormais parvenir à s'installer durablement dans un club.

Santiago Fernandez est heureux de son intégration au sein de l’équipe de l’Aviron. Il n’a pas mis beaucoup de temps à prendre ses marques dans ce collectif comme en témoigne sa bonne performance à l’ouverture lors de la dernière victoire contre Clermont. Mais l’international argentin n’est pas complètement épanoui en raison de sa condition personnelle. Depuis que l’équipe d’Argentine joue avec les grands de l’Hémisphère Sud dans le Four-Nations, le joueur argentin est devenu un joueur précaire. Non pas en raison de son salaire, mais pour l’instabilité des relations contractuelles qu’il entretient avec les clubs de l’hémisphère Nord.

Rare sont en effet les clubs du Top 14 à pouvoir se permettre le luxe de payer un joueur pour une saison entière sachant qu’il manquera la préparation estivale et quatre mois en début de saison. "C’est difficile pour tout le monde, les joueurs, les clubs", juge Santiago Fernandez, compréhensif. Mais il est indéniable que le demi d’ouverture ou trois-quarts centre n’est pas heureux lorsqu’on évoque le sujet. "Je n’aime pas ça. Moi j’aime être installé dans un club. Mais voilà la situation pour les Argentins n’est pas très facile aujourd’hui. Il faut faire des choix entre l’équipe de club ou l’équipe nationale. Je n’ai pas envie d’arriver toujours dans un club comme joker. Tu rentres dans une équipe où ils ont déjà passé six mois ensemble. Tu n’as pas fait l’intersaison. Je n’aime pas trop ça. Je préfère être installé dans un club. La situation n’est pas très facile".

Avec la famille, c’est compliqué de rester cinq mois ici, puis six mois là-bas

Aujourd’hui Santiago Fernandez est engagé comme joker médical de l’Aviron Bayonnais jusqu’à la fin de saison. La suite c’est un grand point d’interrogation. "On n’a pas trop de nouvelles des dirigeants argentins, raconte-t-il. On ne sait pas s’il va y avoir une franchise argentine. Personnellement je n’ai pas de nouvelle. On va attendre un peu plus de savoir. Je pense que la Sanzar prendra une décision d’ici le mois de mars. Ensuite, chacun prendra sa décision individuellement".

En attendant, Santiago Fernandez compte bien aider l’Aviron bayonnais à gagner le maintien. Secrètement, il espérer retrouver un jour la stabilité qu’il a connu dans le passé: "Je pense que tous les Argentins aimeraient être installés dans une équipe. J’ai passé trois saisons à Montpellier. Tu te sens très bien quand tu es installé dans une équipe, dans une ville. Avec la famille, c’est compliqué de rester cinq mois ici, puis six mois là-bas. Tu ne te sens jamais installé. Pour la tête d’un joueur ce n’est pas bon".

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