Après l'espoir des phases finales, Grenoble pense... au maintien

  • Fabien Alexandre - Grenoble - 22 mars 2014
    Fabien Alexandre - Grenoble - 22 mars 2014
Publié le Mis à jour
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La défaite samedi dernier face au Racing a anéanti les derniers espoirs de phases finales du FCG. Désormais, les Grenoblois doivent engranger des points pour assurer leur maintien en Top 14 à commencer par samedi à Oyonnax, qui compte 11 points de retard sur eux mais un match en moins.

Le FCG a voté non, contre son gré, à l'Europe. En s'inclinant logiquement face au Racing (26-13) samedi dernier au Stade des Alpes, Grenoble a dit adieu aux phases finales et à la grande Coupe d'Europe la saison prochaine. "On aurait pu continuer sur nos performances qui étaient bonnes en début d'année (par exemple victoire à Toulon et contre Clermont, NDRL) et espérer une place qualificative. Aujourd'hui, on sent bien que ce n'est plus du tout le cas, reconnaît, lucide, Sylvain Begon, l'entraîneur des avants isérois. On va tâcher de finir cette saison de la meilleure façon possible. Je crois qu'on en a tous envie. Après les corps sont un peu fatigués. Samedi les joueurs ont fait le maximum dans l'investissement, on est simplement tombés sur une équipe plus dense, plus fraîche et sans doute plus forte que nous en ce moment".

La défaite face aux Franciliens a été l'occasion pour certains à l'image de Fabien Gengenbacher, régulièrement capitaine ces dernières semaines, de s'exprimer devant le groupe. "Il y a plusieurs joueurs qui ont pris la parole, explique l'arrière grenoblois. Il y en avait peut-être besoin. Il fallait se remobiliser, repartir de l'avant par le travail, comme on l'a toujours fait. On voit que cette semaine c'est très sérieux." Se remobiliser pour un nouvel objectif: assurer mathématiquement le maintien en Top 14. Pour cela le FCG ne doit plus faire de surplace. Sur les trois derniers matches, il n'a engrangé qu'un point - un bonus défensif à domicile contre Biarritz - si bien qu'il est toujours sous la menace de Perpignan, Bayonne et Oyonnax. Grenoble, 10e, compte 50 points, quatre de plus que Perpignan, six d'avance sur Bayonne et onze de plus qu'Oyonnax. "On s'était dit que par rapport à nos résultats et le calendrier qu'on avait qu'on pouvait regarder vers le haut, mais on n'a jamais dit qu'on était sauvés", précise Gengenbacher. "Maintenant, il faut faire le boulot pour sauver le club."

Begon: "On a confiance en ce groupe"

Dans son malheur, le FCG a connu un peu de bonheur avec les défaites à domicile d'Oyonnax face à Montpellier (22-8) et de Bayonne contre Bordeaux-Bègles (23-22). "Les résultats ont été favorables pour nous malgré notre déaite à la maison. Mais ça reste ouvert, 'Oyo' a un match en moins (contre Bordeaux). Ils nous reçoivent. Il y a encore pas mal de possibilité", résume Gengenbacher.

D'une fin de saison excitante avec l'objectif des phases finales, le FCG est désormais passé à une fin de saison tendu. "La pression existe, admet Sylvain Begon, mais après on ne veut pas tomber dans la sinistrose, se poser trop de questions. Il faut regarder devant. On a 50 points, il nous en manque quelques-uns pour assurer le maintien. On a confiance en ce groupe, on travaille avec lui depuis quelques années. On sent qu'il y a des ressources mentales, montrées tout au long de la saison. Moi, je crois à gros match samedi à Oyonnax samedi et puis après il y aura deux matches à la maison (Montpellier et Bayonne, NDRL), il faudra les remporter." Le déplacement à Charles- Mathon peut tout aussi bien offrir un sacré bol d'air en cas de succès qu'entraîner une vraie crainte en cas de revers. Oyonnax se rapprocherait alors dangereusement. "Le match d'Oyonnax est déjà un tournant important, pour eux et pour nous", conclut Begon.

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