La chasse aux points est ouverte !

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Après dix-sept journées, force est de constater que le championnat, auparavant à deux vitesses, est devenu plus homogène. Comparatif par rapport à l'an passé.

Moins 19, moins 10, moins 5… il ne s’agit pas des derniers rabais avant la fin des soldes et encore moins des températures de la semaine à venir. On parle d’ici d’évaporation ; de l’évaporation des points qui touche des élèves d’ordinaire très assidus. L’an passé, à la même époque, Toulon dominait le Top 14 et affichait 61 points au compteur après 17 journées ; un an plus tard le RCT n’en compte que 42 et avec huit défaites concédées cette saison, Toulon a déjà perdu une fois de plus que sur l’ensemble de la saison dernière. Si le constat est moins marquant, il est aussi valable pour Toulouse qui a marqué dix points de moins que la saison dernière à la même époque et qui n’a toujours pas gagné à l’extérieur. Et même Clermont, dont on loue le sérieux et l’application, est en retard de cinq points par rapport à l’exercice précédent…  Le Stade français, en revanche, enregistre un solde largement positif avec quinze points de mieux que l’an passé.

Une partie de l’explication se trouve en fin de classement. L’an passé, avec 14 points après 17 journées, Mont de Marsan était très nettement distancé. Bordeaux et Agen, avec respectivement 24 et 23 points luttaient pour le maintien tandis que Bayonne avec 34 unités disposait d’une avance confortable. Mais un an plus tard à la même époque la photographie n’a plus rien à voir ! Hormis Biarritz, décroché avec 17 points, sept formations se tiennent en moins de 10 points, sans compter que Oyonnax à un match en moins…  Des équipes comme Brive ou l’Union Bordeaux-Bègles sont d’ailleurs à égale distance du maintien et de la qualification. Il y a quelques semaines Marc Delpoux le manager de l’Usap expliquait cette situation par le fait que "les gros comme Toulon, Clermont et Toulouse ne font plus 'le ménage' comme avant, ils n’écrasent plus la concurrence". L’Usap est d’ailleurs victime de "l’assoupissement" des patrons : Perpignan affiche aujourd’hui 36 points contre 39 l’an passé à la même époque. Il y a un an, avec ce total, l’Usap rêvait de phases finales et de Coupe d’Europe ; cette année les Catalans vont devoir mettre les mains dans le cambouis pour assurer le maintien.   

Combien de points pour le maintien ?

C’est un fait, toutes les formations se sont renforcées et l’époque où les places sur le podium étaient promises, avant même le début du championnat, à Toulouse, Clermont et Toulon est révolue. Toulouse et Clermont sont bien sûr très impactés par les doublons mais comme ils l’ont toujours été ! La différence désormais c’est que toutes les équipes sont solidement armées.

Quid du maintien ? L’an passé, Agen avait été relégué avec 31 points au bout de 26 journées. Oyonnax en compte aujourd’hui 33 avec un match en moins et encore 10 journées à disputer ! Faudra-t-il flirter avec la barre des cinquante points pour obtenir le maintien ? Faut-il s’attendre à des défaillances ? Dans tous les cas, à cette période de l’année, le championnat n’a jamais été aussi ouvert, qui s’en plaindra ?

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