Castres fait redescendre le Stade français sur terre

Par Rugbyrama
  • Diarra - Castres Stade français - 4 septembre 2013
    Diarra - Castres Stade français - 4 septembre 2013
Publié le Mis à jour
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Un temps bien contré, Castres a pris son temps et montré ses belles dispositions en attaque pour renverser le leader parisien, bonus offensif à la clé (38-10).

En feu vendredi pour l’inauguration du nouveau Jean-Bouin contre Biarritz (38-3), le Stade français n’a pas connu pareille fête quatre jours plus tard à Pierre-Antoine. Se présentant avec une équipe remaniée dans sa quasi-totalité (seul Julien Dupuy avait démarré face au BOPB), les Parisiens ont pris autant de points qu’ils en avaient infligé aux Basques (38-10), encaissant pas moins de six essais dont quatre après l’heure de jeu. Ils perdent ainsi leur fauteuil de leader, pour quelques minutes aux dépens de leurs adversaires du soir.

Les hommes de Gonzalo Quesada ont pourtant réalisé un miracle en première période. Complètement dépassés dans le jeu, battus sur chaque impact, ils parvenaient à incroyablement limiter la casse avant le retour aux vestiaires, concrétisant leurs deux seules incursions dans le camp tarnais (37e, 45e). Un réalisme insolent qui faisait éclater la frustration de Pierre-Antoine, après l’essai du troisième ligne américain Scott LaValla au terme de sept longues minutes de combat en mêlée après la sirène.

Rabadan décisif malgré lui

Longtemps dans le doute après ce retour inespéré, les Tarnais déjouaient même après la pause face à un Stade français revigoré. Mais un fait de jeu les remettait dans le droit chemin. Entré en jeu quelques secondes plus tôt, le troisième ligne Pierre Rabadan, héros de l’inauguration de Jean-Bouin contre Biarritz, récoltait un carton jaune très sévère pour ne pas avoir relâché assez vite son adversaire (59e). La sanction fut directe: le troisième essai castrais dans la foulée par Mach (59e), qui allait être le déclencheur d’une longue agonie de vingt minutes pour les Parisiens. Un, puis deux, puis trois essais supplémentaires étaient marqués, par Lamerat pour son doublé (65e) , Grosso (71e) et Garvey (74e), pour une addition finale très lourde pour les hommes de la capitale.

Battus deux fois hors de leurs bases, toujours avec le bonus offensif, les Tarnais affichent toujours la même force dans leur citadelle de Pierre-Antoine. Deux succès probants qui leur ont permis, l’espace d’un quart d’heure, de prendre la tête du Top 14, et d’intégrer plus sérieusement un dernier tiers du classement où ils entendent élire domicile jusqu’à la fin de la saison régulière. Le Stade français aura lui quatre jours pour tourner la page, avant de recevoir Clermont avec cette fois-ci très certainement toutes ses forces d’entrée de jeu.

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