Quesada: "Que samedi marque un nouveau départ"

  • Gonzalo Quesada - Stade français - Mars 2013
    Gonzalo Quesada - Stade français - Mars 2013
Publié le
Partager :

Avant d’affronter le Racing, l’entraîneur principal du Stade français, Gonzalo Quesada revient sur les dernières semaines difficiles des siens. Le technicien argentin évoque le travail réalisé pour créer une nouvelle dynamique tout en restant fidèle au style de jeu, sur lequel il veut que ses joueurs se focalisent samedi. Justement, il espère que le derby permette aux siens de "rebondir".

C’est après une nouvelle déception, contre Toulouse au Stade France (27-27 à la fin, 27-8 à la pause)  que vous avez abordé cette semaine de travail…

Gonzalo QUESADA: C’est devenu une habitude depuis le match contre Castres (victoire 32-6, le 24 janvier). Avec le début du Tournoi, cela a été très dur. On a eu du mal à récupérer des points à l’extérieur. On a fait de bons matchs, mais pas pendant 80 minutes. On s’est donc logiquement remis en question. On a travaillé dur. Il y avait énormément de frustration après Toulouse. C’est dommage d’avoir fait autant d’efforts pour deux points… On est conscient qu’on est dans le dur, mais on bosse bien. On a le groupe pour faire face à l’adversité.

Alors que vous ne comptez qu’une seule victoire sur les cinq derniers matchs, peut-on parler d’appréhension au moment d’aborder ce match contre le Racing ?

G.Q: Comme tout sport collectif, le rugby est une histoire de confiance. La performance dépend de l’état athlétique ou technique des joueurs. Mais il y a aussi une notion de dynamique de confiance. Par notre management dans la gestion du groupe, on travaille beaucoup pour créer les conditions afin de mettre cette dynamique en place. Mais cela dépend aussi du résultat. Évidemment, quand les résultats sont bons, c’est plus simple. Après, quand tu regardes cette série, tu te dis qu’on aurait pu sortir des six premiers, mais c’est assez normal qu’on y soit toujours après ce qu’on a montré avant. Donc on va tout faire pour rebondir, sortir un grand match, afin que samedi marque un nouveau départ.

Le seul danger que l’on peut avoir, c’est de trop se focaliser sur le résultat

Effectuez-vous un travail mental pour éviter de penser à une chute possible des places de qualifiables ?

G.Q: On essaye de focaliser notre attention sur des choses qui ne dépendent que de nous. Sur notre jeu, notre conquête, notre défense. Si on commence à penser à l’avenir, les futurs résultats, ou sur le passé, ce qu’on a fait avant, cela peut créer de la pression. Tant qu’on garde la tête sur ici, maintenant, ce qui dépend de nous, on peut éliminer toutes ces sources de stress. On essaye, surtout dans la communication, de ne pas nous éparpiller sur les points, le résultat, la dynamique de l’un ou de l’autre, mais de rester concentrés sur notre jeu, et rien d’autre.

Justement, sur quels secteurs de votre bonne première mi-temps contre Toulouse le week-end dernier avez-vous basé votre travail, cette semaine ?

G.Q: Le seul danger que l’on peut avoir aujourd’hui, c’est de trop se focaliser sur le résultat, et d’oublier par où on est passé pour remporter les matchs qu’on a gagné. Donc on insiste sur notre capacité à rester fidèles à notre style de jeu. On travaille pour retrouver du plaisir à jouer, à défendre. Il faut que le résultat ne soit qu’une conséquence de ce tout ce que l’on va mettre en place. On insiste vraiment sur ça. Pas sur un aspect particulier. On a bien travaillé la conquête, on la défense, l’attaque. Au-delà de la pression, de l’enjeu, on a un état d’esprit et un style de jeu qui appartiennent à notre identité. On va les respecter.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?