Les Parisiens tentent de retourner la pression

  • Stade français Racing - 26 octobre 2013
    Stade français Racing - 26 octobre 2013
Publié le
Partager :

Une victoire, un nul, six points. Maigre est le bilan des cinq dernières rencontres du Stade français. Alors, forcément, le derby francilien sera déterminant, samedi, pour une formation sous pression. Ce que les Parisiens ont justement décidé d’utiliser, au lieu de tergiverser sur les difficultés du moment. "Il faut qu’elle sublime les joueurs plutôt que de les inhiber", demande Pascal Papé.

Depuis fin janvier, il n’y a eu qu’une victoire. Et seulement six points de pris. Si les Parisiens ont battu Oyonnax de justesse le 22 février, ils ont surtout connu trois défaites et un nul, depuis le 24 janvier et leur dernière victoire bonifiée, contre Castres. Au classement, ils sont cinquièmes, avec deux petits points d’avance sur le Racing, septième. Justement, à l’heure de recevoir leur voisin des Hauts-de-Seine, cette mauvaise série pourrait leur donner des idées noires, eux qui n’ont pas quitté les six premières places depuis la fin du mois d’août. "Enfin, sur nos cinq derniers matchs, on a trois déplacements, coupe Pascal Papé. Mais le nul ne nous arrange pas, oui. On reste sur notre fin".

Alors, apeuré de laisser filer les places qualificatives pour les phases finales, le capitaine ? "Il y a de la motivation, de la concentration, élude Pascal Papé. On ne va pas à l’abattoir. Ce n’est que du rugby". Et de prolonger, après avoir écouté son entraîneur pendant la conférence de presse. "Il y a beaucoup de pression mais on fait l’effort pour la positiver. Il faut qu’elle sublime les joueurs plutôt que de les inhiber". A l’issue de l’entraînement au Stade Jean-Bouin, jeudi, c’était clairement le mot d’ordre. "A nous, dans notre communication, dans nos attitudes, de montrer qu’on n’a pas besoin qu’elle ne monte trop haut non plus. Il faut rester libéré", conseille Gonzalo Quesada, resté, en réponse, écouter les déclarations de son capitaine devant les journalistes.

"La pression, on s’en sert, on la contrôle"

"La pression ? J’aime ça, ajoute l’entraîneur. Dire qu’il n’y en a pas, c’est se mentir et mal aborder le sujet. Il y en a. Mais on s’en sert, on la contrôle". Ce que les Parisiens avaient su faire une semaine plus tôt, en entrant idéalement dans le Clasico. "Contre Toulouse, où c’était très similaire avec beaucoup de pression, on a montré que l’on savait faire de cette pression un moteur". "On a su se lâcher et produire quelque chose de bien. On croit en nous, en notre équipe, en notre système", enchaîne Papé qui prophétise: "Plus la fin de saison avance, plus on sent la pression monter". Les siens comptent bien en profiter pour faire grimper les chevaux, tout en conservant leur identité de jeu. "Les beaux jours reviennent, il y a beaucoup plus de jeu donc beaucoup plus de plaisir. Les phases finales ne sont pas loin, ça nous excite encore plus", confirme le capitaine du XV de France.

Qu’importe alors, que ce soit l’adversaire francilien, sur une bonne dynamique, qui se présente au Stade Jean-Bouin, samedi. "Le Racing a une grosse opportunité de passer devant, mais nous avons aussi une opportunité: celle de prouver qu’on a assez de force pour faire face à certaines difficultés, positive le technicien argentin. On continue de bosser dans la sérénité, dans le silence, dans l’ombre". Mais il n’y a plus le temps. C’est ce week-end que le travail doit payer, pour ne pas quitter les six premières places, affichées par le club comme l’objectif minimum cette saison. "On a fait une mi-temps de haut-niveau la semaine passée, samedi, il faudra un match complet pour battre le Racing", prévient Pascal Papé. Dans ce Top 14 plus serré que jamais, les phases finales sont à ce prix.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?