Biarritz n'a pas existé
Renversé en mêlée, indiscipliné, défaillant en défense: l'analyse statistique montre que Biarritz était aux abonnés absents face au Stade français.
L'attitude de Damien Traille, rentrant aux vestiaires tête bien basse, en disait long sur la prestation des Biarrots ce vendredi (38-3). Dans un stade Jean-Bouin magnifique, les Basques ont fait preuve d'une incroyable apathie face à des Parisiens entreprenants et séduisants en attaque. Rien n'a marché pour Biarritz qui a subi pendant quatre-vingts minutes, étant privé du ballon et cantonné à défendre. Les statistiques sont même édifiantes et nul doute que Didier Faugeron soulignera son mécontentement à ses joueurs qui ont rendu une copie proche du néant.
Sanctionnés de dix-huit pénalités, les Biarrots ont affiché une indiscipline rare. S'attirant les foudres de Pascal Gaüzère, ils ont récolté pas moins de trois cartons jaunes, évoluant même durant plusieurs minutes à treize. Il n'en fallait pas moins aux Parisiens pour faire gonfler la note au tableau d'affichage et glaner le bonus offensif. D'autant plus que le BOPB, sans cesse sur le reculoir, a péché en défense, ratant 19% de ses plaquages. Pour seulement 4% aux Parisiens, solides, bien organisés et performants en conquête. Tout l'inverse de Biarritz, mis à mal en mêlée fermée. Barcella and co ont été pénalisés à six reprises, se voyant ainsi privés de munitions et laissant l'initiative aux Parisiens. A l'heure de jeu, Biarritz atteignait à peine les 30% de possession, symbole de l'outrageuse domination des résidents de Jean-Bouin. Seule la touche a évité le naufrage avec 80% d'efficacité. Mais loin des 93% de réussite du Stade français. Il n'y a vraiment pas eu photo ce vendredi en ouverture de la 3e journée du Top 14.
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