Descons: "On m’enlève le plaisir de jouer"

  • Sébastien Descons - Racing - 23 novembre 2013
    Sébastien Descons - Racing - 23 novembre 2013
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Barré à son poste de demi de mêlée par Maxime Machenaud, Mike Phillips, voire Laurent Magnaval, Sébastien Descons ne joue presque plus au Racing-Metro. Une situation que l’Ariégeois vit très mal.

On imagine que votre situation doit être difficile à vivre…

Sébastien DESCONS: Je suis déçu parce que ma situation est compliquée. Cela fait deux mois que je ne joue pas et le terrain me manque. J’ai rejoué la semaine dernière avec les Espoirs. Cela m’a fait du bien de retrouver du ballon. Mais c’est vrai que c’est dur même aux entraînements avec autant de demis de mêlée. Je ne vais pas me plaindre car je vis d’un sport que j’aime. Mais on m’enlève le plaisir de jouer. Je suis conscient d’être passé à côté de mon dernier match contre Clermont (47-14, le 23 novembre dernier NDLR). Maintenant, avec le Tournoi des 6 Nations et les doublons qui se profilent, j’espère avoir de nouveau ma chance, je m’accroche.

Avez-vous senti le vent tourner avec l’arrivée de Mike Phillips, dans un secteur de jeu déjà bien fourni ?

S.D: Déjà quand Ruan Snyman est arrivé cet été, je sentais que je n’étais pas en position de force. Début septembre, j’ai en plus appris que je n’étais pas dans la liste des joueurs pour la H Cup, ce qui enlève beaucoup de choses. On se rend alors compte qu’on n’est pas la priorité. J’ai aussi eu ma chance, et c’est vrai que je n’ai pas fait des grands matchs, à l’image de l’équipe. Ce poste de numéro 9 nécessite d’avoir de la confiance et du temps de jeu. Pour ma part, je fais un match tous les deux mois…

Cela ne servirait à rien que les deux parties perdent leur temps

Quelle est votre relation avec les entraîneurs, Laurent Travers et Laurent Labit ?

S.D: C’est une relation de joueur à entraîneurs. Je fais ce qu’ils me demandent à l’entraînement. On s’est expliqué aussi, car il y a eu des mots dits dans la presse qui ne font jamais plaisir à entendre. Je suis pour l’instant à leur disposition. J’espère avoir du temps de jeu avec les doublons et nous ferons un point rapidement car je suis sous contrat l’année prochaine, et cela ne servirait à rien que les deux parties perdent leur temps. J’ai envie de jouer au rugby, et j’espère être fixé très vite.

Projetons-nous dans l’avenir. Où serez-vous d’ici quelques mois ?

S.D: Pour l’instant, je suis au Racing-Metro. J’ai une famille ici et je ne partirai pas pour partir. Mais il faudra trouver des solutions si la situation n’évolue pas. Je ne suis pas décisionnaire, c’est mon président qui prendra la décision de me libérer ou de trouver une solution pour l’année de contrat qu’il me reste. J’ai envie de prouver ma valeur, et je sais que je vaux mieux que ce que j’ai pu montrer cette année.

La Section Paloise, un club dont vous avez porté les couleurs cinq ans, est, cette année encore, en bonne position pour monter en Top 14. On vous imagine particulièrement attentif à son parcours, surtout dans votre situation…

S.D: Je le suis, c’est vrai ! J’ai gardé beaucoup d’attaches et d’amitiés là-bas. Je m’entends également bien avec David Aucagne (l’entraîneur de Pau NDLR). On ne peut pas oublier cinq ans comme ça ! Je pense aussi avoir contribué au redressement du club. Ils ont du monde en charnière mais si l’opportunité se présentait, c’est sûr que je l’étudierai. Je reste attentif.

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