Nyanga: "Toulouse n'est pas loin de la vérité"

  • Yannick NYANGA  - octobre 2013
    Yannick NYANGA - octobre 2013
  • L'arrière du Stade français, Hugo Bonneval
    L'arrière du Stade français, Hugo Bonneval
Publié le Mis à jour
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La dignité d'Ibanez, le constat de Nyanga, le soulagement de Corrihons et la petite pique de Bonneval... Les phrases marquantes de la 26e journée (2/2).

Franck Corrihons (entraîneur des arrières de Grenoble): "On est très content de nous maintenir. Nous n'avons été soulagé qu'à dix secondes du terme et même si cela n'a pas duré longtemps ce fut très intense (sourires)."

Yannick Nyanga (troisième ligne de Toulouse): "On est très content. Les résultats nous ont été favorables et cela fait un match de plus devant notre public. On a été approximatifs en première mi-temps mais malgré cela on met presque quarante points à une équipe de Grenoble qui en a embêté plus d'une cette saison. En réglant quelques détails on peut espérer aller le plus loin possible dans ces phases finales ce qui est notre objectif. Le Racing est une grosse équipe comme toutes celles qui sont en phase finale. Tout le monde a sa chance, mais si on arrive à faire ce que l'on a dit on pourra embêter pas mal d'équipes. On n'est pas loin de la vérité".

Raphaël Ibanez (manager de Bordeaux-Bègles): "C'est une belle victoire, puis c'était une très belle fête pour le public qui était venu encore encourager les joueurs. Il faut saluer la capacité des joueurs à rester dans le match et à vraiment faire le boulot jusqu'au bout. On est allé au bout de nos convictions, de nos forces aussi, c'est pour cela que c'est difficile d'avoir des regrets à l'issue d'une saison. Sur ce match, dans l'ensemble, c'est bien maîtrisé, surtout lors de la deuxième partie de la rencontre. On n'était pas attendu réellement à cette place en début de saison, je vais prendre le temps de faire le bilan de ce parcours mais sincèrement, en terme d'effectif, de profondeur, de maîtrise, de maturité, on a encore beaucoup à apprendre. il faut être humble et digne aussi. Il y a une forme de logique dans le classement mais cela n'empêche pas d'avoir de l'ambition et de renverser les montagnes".

Bonneval: On avait le match en mains mais apparemment l'arbitre l'avait encore plus que nous

Charles Gimenez (centre de Biarritz): "Franchement, j'ai pris beaucoup de plaisir aujourd'hui, le score est ce qu'il est, c'était une très belle équipe de Bordeaux, il mérite de gagner avec le bonus. Mais ça met un petit goût amer car c'est quand même une sacrée volée. On est soulagé car c'est une année difficile mais triste à la fois car j'aurais aimé continuer à jouer avec certains joueurs. Pour le futur, on est dans le flou, on ne sait pas trop pour les entraîneurs, les dirigeants, c'est difficile de s'avancer sur l'année prochaine. Tout ceux qui restent, tout ceux qui sont comptés, on a une grande ambition et on adhère au projet de proposer un beau visage l'année prochaine et de remonter le plus rapidement possible. La Pro D2, c'est un jeu plus rude, ça joue beaucoup plus devant, il va falloir être en adaptation, se préparer au mieux.

Mourad Boudjellal (président de Toulon): "Je crois qu'on avait encore un peu la tête au Munster (l'adversaire des demi-finales de Coupe d'Europe, ndlr). On a déjoué puis remis les choses en place face à une belle équipe du Stade Français. On n'a encore rien gagné. Depuis deux saisons, on est juste le champion des favoris. En tant que leader, on choisit de jouer notre demi-finale à Lille le vendredi soir pour avoir un jour supplémentaire pour préparer la finale de Coupe d'Europe. On quittera Toulon dans dix jours jusqu'à élimination".

Hugo Bonneval (arrière du Stade français): "On aurait signé avant la rencontre pour un point de bonus défensif face à Toulon mais on reste sur notre faim. On avait le match en mains mais apparemment l'arbitre l'avait encore plus que nous ... Il est quand même agréable de se dire qu'on n'est pas encore en vacances".

L'arrière du Stade français, Hugo Bonneval
L'arrière du Stade français, Hugo Bonneval
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