Bouscatel: "C'est invraisemblable"

  • René Bouscatel, président de Toulouse, n'est pas inquiet sur la situation de son club
    René Bouscatel, président de Toulouse, n'est pas inquiet sur la situation de son club
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Le coup de gueule de Bouscatel, l'analyse d'Urios, la joie de Dupuy... Les phrases marquantes de la 20e journée (2/2).

Jean-René Bouscatel (président du Stade toulousain): "Je ne vais pas faire une polémique sur l'arbitre. Tout le monde l'a vu. On jugera pour savoir s'il y avait carton jaune sur la faute de Census Johnson (pour antijeu, ndlr). A partir de là, c'est fini avec 15 mêlées. Ce que je trouve inadmissible, c'est qu'on fasse jouer les matches avec 22 joueurs absents d'un côté et l'autre une douzaine. C'est invraisemblable. On joue avec la santé des joueurs. Hier à 14h00, j'ai réussi à faire qualifier un joueur amateur en lui donnant un contrat de convention au centre de formation d'un an et demi pour qu'il puisse jouer dix minutes ce soir parce que nous avons quatre joueurs en équipe de France en troisième ligne et le capitaine du XV de France blessé".

David Darricarrère (entraîneur de Castres): "On défend très mal en première mi-temps, on n'arrive pas à tenir le ballon et ils marquent trois superbes essais. En première mi-temps, ils ont été au-dessus, mais il y a la magie du sport, du rugby. On a marqué avant la mi-temps, c'était important, on s'est resserré puis on a bénéficié de l'indiscipline toulousaine et des nombreux cartons. Les avants ont fait un boulot incroyable de générosité, de solidarité. Revenir comme ça contre une si grande équipe, c'est arrivé très rarement. C'est quelque chose de très, très fort".

Urios: Il y a quelques décisions de l'arbitre que je n'arrive pas à digérer

Christophe Urios (manager d'Oyonnax): "Il y a cinq points à retenir de cette rencontre. Un, je félicite le Stade Français qui a réussi à nous battre deux fois cette saison. Deux, c'était un grand match de rugby et il faut bien se rendre compte que l'on joue bien au rugby. Trois, je suis très fier de mes joueurs. Quatre, il manque très peu de chose pour gagner ce soir. Cinq, toutes les décisions de l'arbitre n'ont pas été en notre faveur. Il y en a quelques unes que je n'arrive pas à digérer".

Julien Dupuy (demi de mêlée du Stade français): "C'était un match plus que compliqué face à une belle équipe d'Oyonnax qui ne méritait pas de perdre, il faut le dire. Il faut louer notre envie sur cette dernière mêlée. Il fallait tout donner, on l'a fait pour aller chercher cette dernière pénalité si on voulait continuer la saison sans se mettre le doute. On est toujours invaincu".

Pierre Mignoni (entraîneur de Toulon): "On était venu pour prendre les quatre points. C'est un gros soulagement. On savait que Bayonne allait produire ce jeu. On s'est mis en danger sur quelques ballons portés. Heureusement qu'ils n'ont pas marqué. C'est la clef du match: ils n'ont pas été efficaces sur leurs points forts. On a été patient, efficace. Les joueurs avaient envie de montrer qu'ils étaient capables de gagner à l'extérieur. On s'est remis dans le haut du tableau, mais il n'y a rien de fait. J'ai le sentiment qu'une certaine sérénité se dégage. Des choses se passent. Il y a eu beaucoup de sourire dans les vestiaires ce soir.

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