Galthié: "Oyonnax, ce sera furieux"

  • Fabien Galthié - Montpellier - 28 février 2014
    Fabien Galthié - Montpellier - 28 février 2014
Publié le Mis à jour
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Fin de la période internationale et début de l'emballage final dans ce Top14. Alors qu'un nombre presque hallucinant d'équipes peut encore prétendre à une qualification, Montpellier se déplace à Oyonnax (samedi, 18h30), en espérant grappiller au moins un point.

Comme le soulignent déjà certains, à l'instar du Toulousain Romain Millo-Chluski, "le sprint final est lancé". Et on ne saurait leur donner tort, puisqu'il ne reste que cinq journées de phase régulière afin de départager les aspirants au sésame qualificatif. Et chose inédite, cette course concerne encore cette année pas moins de dix équipes (Bordeaux-Bègles, 10e, est à cinq points du dernier fauteuil). Ainsi, comme le résume l'ouvreur de Montpellier, François Trinh-Duc, il ne s'agit plus de faire des calculs: "Le championnat est ouvert, et il n'est pas trop question de gestion. On a beaucoup travaillé cette saison pour s'ouvrir de belles perspectives, tous les points vont compter et il faudra tout jouer à fond. Certes il y aura des matchs difficiles mais il n'y plus de gestion, il faut prendre le maximum de points."

Faut-il alors voir en ce déplacement l'occasion ou jamais de faire un écart avec certains rivaux ? Le hasard du calendrier est ainsi fait: le MHR est le seul club du Top 5 à affronter une équipe ne faisant pas partie de ce même groupe, puisque Clermont, Toulon, Paris et Toulouse se livreront des joutes acharnées lors de cette 22e journée. "On l'a tous en tête, mais on ne prépare pas le match comme ça", tempère Robins Tchale-Watchou. Une prudence que partage son demi d'ouverture: "Ce sera quand même Oyonnax, seul le Stade français y a gagné. Ne regardons pas trop les autres et concentrons nous sur nous-mêmes, on fera les comptes à la fin."

Retour aux tranchées

Pas dupes, les Héraultais. Ce qui est compréhensible, au regard de leur parcours. "Chaque fois qu'on a annoncé vouloir faire un coup à l'extérieur, on s'est manqué. Et si il y a une équipe qui sera difficile à jouer chez elle, ce sera Oyonnax", se souvient le deuxième ligne. Difficile en effet d'ignorer la quasi invincibilité des hommes de Christophe Urios dans leur antre de Charles-Mathon: Clermont, Castres, Toulon et le Racing s'y sont tour à tour cassé les dents. Fabien Galthié résumait ainsi le défi proposé en une phrase: "Oyonnax, ce sera furieux." Pas forcément le contexte idéal au moment de retrouver et recréer les automatismes éventuellement oubliés.

Mais tout de même un bon match pour se resserrer, et il faudra au moins ça pour espérer bousculer les guerriers de l'Ain. "C'est une équipe très difficile à jouer, bourrée de vertus et avec une bonne conquête. On s'attend à beaucoup de combat, contre une formation qui en plus a pu se remettre dans le bain une semaine avant nous", estime le numéro 10. Thomas Bianchin, évidemment parmi les premiers concernés, abondait d'ailleurs dans ce sens: "On craint évidemment cette équipe et sa rudesse. Tout le monde est allé perdre là-bas, mis à part le Stade français. Oyonnax propose beaucoup de combat, du jeu axé sur le physique. Ce sera un énorme défi, mais nous sommes largement prévenus." La prudence reste donc de mise pour les Cistes, guidés par l'espoir d'une qualification directe historique pour les demi-finales. Premier obstacle de cette dernière ligne droite, Oyonnax. Verdict samedi soir.

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