Ouedraogo, un retour au meilleur des moments

  • Fulgence Ouedraogo - Montpellier-Racing - 3 mai 2014
    Fulgence Ouedraogo - Montpellier-Racing - 3 mai 2014
Publié le Mis à jour
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Longtemps blessé, Fulgence Ouedraogo a laissé les siens orphelins au creux de l'hiver. Il revient sur sa longue période à l'écart des terrains, et son retour au meilleur moment pour aider les siens dans les derniers instants de la saison.

Que ce fut long ! Six mois et demi qu'il attendait de fouler à nouveau les pelouses du Top 14. Depuis la défaite subie face à la province de l'Ulster en H Cup le 19 octobre, Fulgence Ouedraogo avait en effet dû prendre son mal en patience. Et observer impuissant son équipe batailler pour maintenir la tête hors de l'eau en championnat, et sombrer en coupe d'Europe dans une poule relevée. "Cela a été difficile. Ce n'est jamais évident d'être éloigné des terrains, d'autant plus que c'était ma première longue blessure. J'ai donc essayé de bien travailler à côté et faire ce qu'il fallait avec les kinés pour bien me soigner", avoue-t-il sans détour.

Etre privé de pratiquer son sport fétiche est une chose. Assister de l'extérieur aux difficultés rencontrées par ses troupes en est une autre. Une épreuve qu'il a également fallu gérer pour le capitaine historique du club. Il raconte : "J'ai dû prendre mon mal en patience. J'ai essayé d'être présent avec le groupe, dans les moments difficiles comme les plus joyeux, de communiquer et d'être proche de mes coéquipiers, de poser les questions sur ce qui allait ou n'allait pas. Je voulais maintenir le dialogue avec le groupe même si c'est moins évident quand on n'est pas actif sur le terrain". Et heureusement pour lui, ses camarades ont su faire le dos rond, pour que son retour se fasse dans une meilleure ambiance que son départ.

Comme les footballeurs ?

Quelques mois et une participation à l'émission 30 millions d'amis plus tard, le flanker international a donc de nouveau goûté aux joutes domestiques, participant au triomphe face au Racing. Avec une petite frayeur à la clé. "J'ai reçu un choc à la cuisse, et l'échographie a révélé un décollement de l'aponévrose", explique-t-il. Plus de peur que de mal donc, même si aux yeux de son partenaire de la troisième ligne Alex Tulou, "Fufu" a un autre souci à régler. "Je ne suis pas vraiment certain de sa nouvelle coupe de cheveux, mais elle lui donnera peut-être un avantage", chambre le Samoan.

Au-delà des taquineries habituelles, se cache la joie de voir revenir son camarade. "C'est bon de retrouver Fulgence. C'est notre capitaine et un excellent leader, qui allie les gestes à la parole et mène par l'exemple", poursuit le numéro 8. Un renfort de choix pour un MHR souhaitant réaliser le casse de l'année. "Chaque club rêve de gagner le Brennus, et c'est évidemment mon souhait de le rapporter ici, pour le club et pour la ville. On a vu les footballeurs le faire, et on voudrait vivre les mêmes sensations au rugby", avoue Fulgence. Un vœu dont la réalisation passera d'abord par Lille ce week-end.

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