Quesada: "Toute cette lumière, c'était trop"

Par Rugbyrama
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Après sa défaite à Toulouse samedi (10-28), le Stade français a abandonné sa position de leader. Mais pour le manager Gonzalo Quesada, son équipe travaille mieux quand elle est dans l'ombre. Et a besoin des deux semaines de Challenge européen qui arrivent pour faire quelque peu souffler.

Comment analysez-vous ce revers à Toulouse ?

Gonzalo QUESADA: Je crois que l'on a eu du mal à entrer dans ce match. On l'a senti dès l'échauffement. On a passé la première mi-temps à regarder jouer les Toulousains et on n'a pas réussi à mettre du rythme. Eux n'ont plus n'étaient pas forcément dans la rencontre au début et quand on rentre aux vestiaires à 14-3 contre nous, on se dit qu'il y a encore quelque chose à faire. En deuxième mi-temps, on a mis plus d'intentions, c'était plus intéressant et pertinent mais les statistiques en touche n'étaient pas bonnes. Les absences de Parisse, Flanquart, Burban et Mostert ont coûté cher. On a eu des difficultés à travailler ce secteur. En étant aussi imprécis en touche, on ne pouvait pas battre Toulouse chez lui.

Etes-vous déçu par la prestation de votre équipe ?

G.Q: Je ne suis pas forcément déçu mais je ressens un peu de frustration. On était sur une longue série de matchs et de victoires (quatre d'affilée, NDLR) et certains joueurs ont été beaucoup sollicités. Ils étaient fatigués mentalement et physiquement.   

Justement, vous abordez désormais le Challenge européen pendant deux semaines et pourrez reposer vos cadres. Est-ce que cela sera suffisant alors que vous affronterez le Racing-Metro dans trois semaines ?

G.Q: En championnat, on repartira sur un gros test contre le Racing après ces deux semaines d'Amlin Cup. Mais on a d'abord besoin de souffler un peu. Ce sera un sacré challenge et au vu de la solidarité et de l'état d'esprit du groupe, je sais qu'on va rebondir dans le bon sens. Ce Top 14 montre que si l'on ne joue pas à 100%, chacun peut perdre partout.

N'êtes-vous pas vexé d'avoir lâché votre première place au classement ?

G.Q: Comme je l'ai dit aux joueurs: avant même le match à Toulouse, avec la victoire de Toulon, on n'était plus leader. Toute cette lumière, c'était trop. Cela s'est bien passé pour nous quand on était dans l'ombre. Là, on revient à notre place. On sait qu'on va continuer à batailler jusqu'au dernier jour, jusqu'à la dernière minute, pour gratter la sixième place. 

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