La finale, cinq images: Castres, les larmes du champion déchu
Face à des Toulonnais trop forts, les Castrais n'ont pas réussi leur doublé. Ils perdent leur titre. Cruelle désillusion... Les images marquantes de la finale.
Evans nourrit l'espoir
Le match n'avait pourtant pas trop mal commencé pour les champions de France en titre. A la onzième minute, Evans a crée la sensation au Stade de France. Il accélèrait côté droit avant de jouer au pied dans les vingt-deux mètres toulonnais. Sous les poteaux, Delon Armitage et Rory Kockott sont trompés par le rebond. Finalement, c'est l'ailier écossais qui parvenait à récupérer le ballon et aplatir dans l'en-but. Après arbitrage vidéo, l'essai était accordé et la transformation n'était qu'une formalité pour Rory Kockott. Le CO avait quatre longueurs d'avance (3-7) mais Toulon ne laissait plus aucune occasion aux Tarnais de réitérer cette performance.
Kockott à côté de la plaque
Il avait été le héros de la finale l'an passé. Un essai avant la mi-temps, une transformation, deux pénalités... Rory Kockott avait largement participé au sacre du Castres olympique. Cette fois-ci, le demi de mêlée sud-africain n'était vraiment pas dedans. Le buteur castrais a réussi deux coups de pied sur cinq. Un petit 40% de réussite au pied, c'était trop peu pour cette finale du Top 14. Et comment ne pas souffrir de la comparaison avec son vis-à-vis, Sir Jonny. Le numéro 10 du RCT a réalisé quant à lui un sans faute. La barre était trop haute.
Lamerat en larmes
Auteur de performances remarquables cette saison avec le Castres olympique, Rémi Lamerat s'est d'autant plus révélé au cours des phases finales. En demie face à Montpellier notamment, le centre tarnais a frappé un grand coup pendant les prolongations en perçant le rideau défensif du MHR avant d'être rattrapé aux portes de l'en-but. Un échec cruel qui avait valu bien des larmes à Rémi Lamerat. Finalement, Castres a décroché son ticket pour la finale. Mais ce samedi au Stade de France, c'était vraiment trop dur. Et les larmes de frustration se sont transformées en sanglots, dans les bras de son entraîneur, David Darricarrère.
Paris en rouge et noir
Samedi soir, Toulon a remporté deux batailles. Celle sur le terrain mais également celle des tribunes. Entre 20 et 25 000 Toulonnais avaient fait le déplacement jusqu'à la capitale pour soutenir leur équipe. Dans les tribunes du Stade de France, une vague rouge et noire a déferlé. Impensable alors pour les joueurs du RCT de ne pas rendre hommage à leur public. Au coup de sifflet final, après avoir enlacé Jonny Wilkinson, les Toulonnais ont couru vers les tribunes. Dans l'euphorie du moment, Rudi Wulf et David Smith sont grimpés sur les poteaux du Stade de France en agitant les drapeaux aux couleurs du club.
Bastareaud en perd ses mots
Submergé par l'émotion, Mathieu Bastareaud a eu du mal à retenir ses larmes samedi. Dès le coup de sifflet final, le centre toulonnais paraissait totalement abasourdi, le souffle coupé par les larmes, incapable de répondre aux questions des journalistes. L'émotion était trop forte. Comme un réflexe, l'international français s'est rué au bord du terrain pour rejoindre ses proches dans les tribunes. Enlacé par sa famille - extrêmement émue également -, Mathieu Bastareaud a tenté de reprendre ses esprits et le dessus sur l'émotion, en vain...
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?