En échec à Bayonne, Brett ne veut pas revivre la même chose à Lyon

  • Stephen Brett ne veut pas revivre avec Lyon la même saison qu'à Bayonne
    Stephen Brett ne veut pas revivre avec Lyon la même saison qu'à Bayonne
Publié le Mis à jour
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L’ouvreur néo-zélandais Stephen Brett arrive cette saison à Lyon avec un objectif clair: s’imposer dans sa nouvelle équipe pour relancer sa carrière en France, après une saison mitigée à Bayonne.

Pour apercevoir Stephen Brett, à l'heure de la reprise du Lou rugby, il faut ouvrir l’œil. L'homme ne fait pas partie du gros de l'effectif qui enchaîne déjà les tours de terrains et exercices physiques, sous le soleil de plomb du début d’été. Il ne fait pas non plus partie des recrues déjà débarquées à Lyon pour entamer, de leur côté, la préparation estivale. Non, Stephen Brett, l'ouvreur néo-zélandais arrivé de Bayonne à l'intersaison, passe une partie de son temps dans la salle de musculation. Là, juché sur un vélo, il teste son genou. "Je ressens une douleur à la rotule, qui devrait passer dans quelques semaines. Mis à part cela, je suis bien physiquement, je me prépare et je répare mon corps".

Rien de mieux pour redevenir le formidable joueur qu’il était aux Crusaders, lorsque le rôle de doublure de Dan Carter lui était clairement attribué. "C’est un très bon joueur, que je suivais à l’époque en Super 15 et qui sait tout faire sur un terrain, assure Tim Lane, le manager de Lyon. Il joue bien à la main, au pied et en plus il bute". Stephen Brett, c’est 70 matchs de Super Rugby entre 2005 et 2011 et 355 points inscrits, pour les Crusaders puis les Blues. Dans le championnat domestique néo-zélandais, Brett a même enquillé 333 points pour 43 matchs joués avec Canterbury, dont de nombreux essais. Preuve de ses capacités à attaquer la ligne et à se rendre disponible dans les phases offensives.

Lane: "Je ne suis pas inquiet"

Mais l’an dernier, l’adaptation au rugby français fut brutale pour le natif de Waiouru. A l’Aviron bayonnais, il ne s’impose pas vraiment, ne débute que 13 matchs dans la peau d’un titulaire puis perd progressivement sa place dans le groupe. S’il inscrit tout de même 47 points en championnat (1 transformation, 15 pénalités), le demi d’ouverture de 28 ans n’est même pas retenu par le staff lors des quatre dernières rencontres, décisives pour le maintien de l’Aviron en Top 14. Pire, il est sanctionné financièrement par son club, fin octobre, pour s’être présenté en séance vidéo en état d’ébriété. Le même incident qui a coûté son licenciement au Gallois Mike Philipps.

Ces mésaventures, Tim Lane n’en a cure. Relancer un ouvreur néo-zélandais, il sait faire. "Lorsqu’on a pris Lachie Munro, il sortait d’une saison difficile avec Bordeaux. Avec nous, il s’est imposé comme le meilleur ouvreur de Pro D2. Donc je ne suis pas inquiet". L'ancien joueur d’Auckland a bel et bien gagné sa place l'an dernier et réalisé une bonne saison. Mais en Pro D2, loin des joutes, plus féroces, du Top 14... Lui aussi devra d'ailleurs confirmer. "C'est important pour nous d'avoir deux excellents ouvreurs, Munro et Brett. Ils ont tous les deux des points forts et des points faibles et sont complémentaires". Les points faibles de Brett, justement ? "Il est encore trop tôt pour en parler, prévient Lane. Nous verrons au cours de la saison". En attendant l'ouverture des débats, le néo-zélandais affûte ses armes. Et trépigne d'impatience. "Nous sommes un bon groupe de mecs et si nous effectuons de bons débuts, nous pourrons nous maintenir". Il n'y a plus qu'à...

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