Caballero: "Tout le monde va vouloir se payer le champion de France"

Par Rugbyrama
  • Caballero - Perpignan Castres - 17 aout 2013
    Caballero - Perpignan Castres - 17 aout 2013
Publié le Mis à jour
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En dépit d'une courte défaite (23-26) à Perpignan, le troisième ligne Yannick Caballero, capitaine des champions de France, refuse "de baisser les bras" lors de la réception de Grenoble. Il sait que son équipe sera attendue désormais par tout le monde cette saison

Avez-vous oublié cette défaite à Perpignan, votre carton jaune et l'essai en toute fin de match de Camille Lopez ?

Yannick CABALLERO: On ne peut pas dire que c'est oublié. Il faut s'en servir de leçon et ne pas reproduire les mêmes erreurs. Ce n'est pas parce qu'on a perdu ce match qu'il faut tout remettre en cause. On jouait à l'extérieur, on savait que ce serait difficile face à une bonne équipe de Perpignan. On a pu voir, après visionnage des images, qu'il y avait largement la place. Il y a du positif dans la défaite. On revient avec un point, on en aurait préféré quatre mais maintenant il faut se tourner vers Grenoble et renouer tout de suite avec la victoire, surtout chez nous.

Un champion de France est-il toujours attendu, l'arme au pied ?

Y.C: On s'en doutait. On a fait ce qu'il fallait l'an dernier pour bien terminer. Pas question de baisser les bras, au contraire il faut encore plus travailler pour confirmer la bonne dynamique de l'an dernier. Tout le monde va vouloir se payer le champion de France, tant mieux pour nous parce que cela nous obligera à encore plus travailler.

Grenoble n'est pas nécessairement la bonne équipe pour se relancer...

Y.C: On pensait que Grenoble allait lâcher encore plus tôt la saison dernière. Les Grenoblois ont su se livrer et être la surprise. C'est une équipe très difficile à manier parce qu'elle a un bon contre à la touche, un gros paquet d'avants et derrière ça joue bien au ballon. En plus, un super état d'esprit de groupe. Déjà l'an dernier, ils étaient venus nous enlever le bonus offensif sur la sirène. Chez eux, on a perdu, il faut le dire, sur des fautes d'arbitrage. On sait à quoi s'attendre. On aura la pression puisqu'on sera chez nous, à nous de faire le nécessaire. Si on gagne, on aura moins la tête au fond du trou mais puisque derrière il y aura trois gros matches, c'est plus facile de l'aborder en étant serein que d'avoir le couteau sous la gorge.

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