Biarritz veut rester en vie

Par Rugbyrama
  • Erik Lund Pelu Taele - Biarritz - 14 septembre 2013
    Erik Lund Pelu Taele - Biarritz - 14 septembre 2013
Publié le Mis à jour
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Lanterne rouge et vraiment pas au mieux dans son jeu, Biarritz est contraint de s’imposer devant Grenoble pour éviter de s’enfoncer vers la crise.

L’état d’urgence est décrété du côté de Biarritz. Après six journées, le BOPB pointe à la dernière place du Top 14. Bien loin des attentes du club et surtout de son envergure. Il ne faudrait pas oublier que Biarritz a glané pas moins de trois boucliers de Brennus lors de ces douze dernières années. Ce samedi, à Aguilera, les hommes de Didier Faugeron débuteront leur opération maintien, sans beaucoup de certitudes au niveau de leur jeu. Sur le plan comptable, tout autre résultat qu’une victoire serait une catastrophe. "C'est un match qu'il faut gagner, c'est tout". Le deuxième ligne norvégien, Erik Lund, n'a pas tourné autour du pot pour définir la mission des siens et éloigner un tant soit peu le spectre de la descente.

Baby: "Montrer que gagner à Aguilera ne sera pas facile" 

Le BOPB, déjà défait deux fois à domicile par Clermont (22-18) et Toulon (24-13), veut profiter de la venue d'un concurrent direct, du coup moins coté, pour renouer avec un succès qu'il n'a goûté qu'une fois cette saison contre Montpellier (19-12). "C'est vrai que par rapport au classement des deux équipes, Grenoble nous correspond un peu plus. Mais ça reste une équipe qui a battu Toulon (28-26, NDLR), qui reste sur de grosses prestations et qui a montré des valeurs. On est dans la position de l'outsider à chaque match. On se doit de faire la meilleure prestation possible pour gagner nos matchs. Et montrer à tout le monde que venir gagner à Aguilera, ça ne sera pas facile non plus", lance le centre Benoît Baby, très motivé.

Faugeron: "Faire abstraction de la pression"

Mais la méfiance sera de rigueur du côté basque, en manque total de confiance. Les copies rendues depuis le début de la saison ne sont guère reluisantes. Et l’infirmerie affiche toujours complet (Héguy, Lakafia ou Barcella blessés, Harinordoquy en reprise avec les Espoirs). Bref, Biarritz ne se trouve pas dans les meilleures dispositions. Pour autant, le BOPB refuse de supporter toute la pression face aux Isérois. "Non, ce n'est pas un match couperet, mais un match important, pour les deux équipes, tout simplement. Il faut faire abstraction de la pression, ne pas s'en mettre plus qu'il n'en faut surtout qu'on a la chance de la partager avec eux", estime l’entraîneur Didier Faugeron. Une statistique pour remonter le moral des Biarrots: le FCG n’a pas pris le moindre point en trois déplacements cette saison…

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