Plisson: "Bayonne joue sa peau, nous notre saison"

  • Jules Plisson - stade français - 27 septembre 2013
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  • Jules Plisson - stade français - 2013
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"Bayonne joue sa peau, nous notre saison": Jules Plisson, l'ouvreur international du Stade Français (8e), s'attend à un match rude et tendu samedi à Saint-Sébastien (18h30) contre le premier relégable du Top 14.

Qu'attendez-vous de ce match contre Bayonne ?

Jules PLISSON: Contre Bayonne, qui joue le maintien, cela va être un match de phases finales, tant pour eux que pour nous. Si nous on ne gagne pas, on n'aura peut-être plus aucune chance de se qualifier. A nous de faire douter Bayonne au maximum pour qu'ils perdent confiance. C'est une équipe qui a de très bons joueurs et des individualités de talent: Rokocoko, Spedding, Brett... Une équipe qui joue un jeu assez direct avec pas forcément beaucoup de passes mais qui a des avants très solides. Eux, ils jouent leur peau, nous, on joue notre saison.

Le Stade français est passé en deux mois de la 1re à la 8e place, comment l'expliquez-vous ?

J.P: On a fait un très bon début de championnat jusqu'au Tournoi où on a eu une période un peu plus compliquée. Sur 6 matches, on a dû prendre 6 points, ce qui est très peu. Je ne sais pas si le club pensait qu'il aurait autant de sélectionnés. Nous, en tant que joueurs, nous étions très fiers de partir avec l'équipe de France, mais en même temps c'était un sentiment mitigé. On savait qu'on laissait les copains du club pour une certaine durée. On n'a peut-être pas su mettre ce jeu plus ambitieux à niveau, dans des périodes où les conditions de jeu étaient différentes. Or, les grosses cylindrées continuent à progresser. Malgré cela, on est encore en course pour la qualification, même si cela va être très compliqué.

On a tellement connu de saisons galères que finir dans les six, même pour jouer un match de phases finales, ce serait une énorme récompense

Votre club n'a plus joué les phases finales depuis 2009. Est-ce un handicap par rapport aux autres cylindrées à la lutte avec vous qui sont habituées à les disputer ?

J.P: Cela ne m'inquiète pas. Je ne suis pas sûr que cette inexpérience nous ait joué des tours sur cette fin de saison. J'avais lu que Gonzalo (Quesada, le manageur) avait dit qu'on était arrivés à notre maximum en termes de capacité. Mais rien n'est terminé, rien n'est joué. Les Bordelais ont pris zéro point à Oyonnax, on va voir comment ils recevront Toulon samedi. Castres aussi a une fin de championnat compliquée (Clermont, Montpellier, Bayonne, ndlr). Il y a une fin de championnat loin d'être jouée. J'espère que la chance va un peu basculer en notre faveur. On a tellement connu de saisons galères que finir dans les six, même pour jouer un match de phases finales, ce serait une énorme récompense. Je pense qu'on mérite d'être dans les six premiers.

Est-ce un avantage pour vous de jouer à Saint-Sébastien plutôt qu'à Bayonne ?

J.P: Je ne sais pas si c'est une chance de jouer à Saint-Sébastien parce que le stade ne sera pas plein. Mais c'est peut-être mieux pour nous de jouer là-bas et pas à Jean-Dauger, avec quinze mille 'furieux' derrière l'Aviron. A Saint-Sébastien, le terrain est plus grand. Cela va plus être sur terrain neutre, comme quand on joue au Stade de France.

Jules Plisson - stade français - 2013
Jules Plisson - stade français - 2013
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