Castres, ce champion qui n'a pas la faveur des pronostics

  • Rory Kockott - clermont castres - 11 avril 2014
    Rory Kockott - clermont castres - 11 avril 2014
  • Brice dulin - castres - 12 janvier 2014
    Brice dulin - castres - 12 janvier 2014
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Une nouvelle fois qualifié pour les phases finales, le champion de France en titre ne semble pas être le favori désigné pour se succéder en fin de saison. Un statut "d’outsider" qui n’a pas l’air de déranger outre mesure le Castres olympique.

Champion de France en titre, présent en phases finales pour la cinquième fois consécutive, le Castres olympique n’en demeure pas moins, pour de nombreuses personnes, l’équipe la plus faible des six qualifiés face aux mastodontes du Top 14 comme Toulon, Montpellier, Clermont, Toulouse et le Racing. Un manque de considération qui ne semble pas gêner le groupe tarnais au moment d’aborder le barrage face à Clermont. Au contraire. "On a toujours été dans une position d’outsider, concède Rodrigo Capo Ortega. C’est quelque chose qui nous arrange parce qu’on n’a pas forcément la pression des gens et des médias autour de nous. On prépare notre match tranquillement, silencieusement et calmement". "On le prend comme ça. C’est peut-être ce qui nous va le mieux", poursuit l’ouvreur international Rémi Tales.

Darricarrère: "Les garçons ont un vécu de ces phases finales" 

Et pourtant, par sa régularité, ses performances et sa progression constante jusqu’au titre de l’an passé, la formation tarnaise n’a plus grand-chose à envier à ses concurrents. Vainqueur de Clermont en demi-finale et de Toulon en finale la saison dernière, Castres a appris petit à petit a gérer ses matchs éliminatoires comme le rappelle le deuxième ligne Capo Ortega: "Les choses ont évolué. On a appris à maîtriser un peu plus les matchs. On est plus serein. Les matchs se gagnent au bout de quatre-vingt minutes. Il y a toujours des moments forts et des moments faibles. C’est ce qu’il faut réussir à maîtriser. Après cinq ans de phases finales, on finit forcément par l’apprendre". Arrivé cette année, l’entraîneur des trois-quarts David Darricarrère confirme, "les garçons ont un vécu de ces phases finales, ils savent très bien que c’est comme une autre saison qui commence. C’est vraiment un objectif de match et pas de saison. C’est complètement différent et leur vécu leur permet d’oublier ce qui n’a pas été bon pour se reconcentrer sur l’avenir".

Capo Ortega: "Il va falloir serrer les dents mais ce n’est pas impossible" 

Loin d’être donné favori dans la forteresse du Michelin où les Clermontois sont invaincus depuis 77 matchs, le Castres olympique endossera une nouvelle fois son costume "d’outsider" pour tenter l’impossible. Sans véritable pression, le CO tentera comme en avril dernier de bousculer l’ogre clermontois. "On est des sportifs et on doit jouer pour gagner. Si je ne joue pas pour gagner, ce n’est pas la peine que j’aille à Clermont. Je rentre sur un terrain pour gagner. On sait que ça va être dur. Il va falloir serrer les dents mais ce n’est pas impossible", prévient Rodrigo Capo Ortega. 

"Je suis persuadé que cette équipe est capable d’aller gagner à Clermont. Est-ce qu’on le fera ? C’est un autre débat mais elle en est capable, renchérit Darricarrère. C’est un quart de finale. J’ai tendance à dire que les matchs de phases finales se jouent à 50/50. Avec le public, ce sera évidemment un petit plus pour Clermont mais tout peut arriver". En difficulté à l’extérieur cette saison avec une seule victoire sur la pelouse de Montpellier (16-20), le champion de France 2013 visera donc un exploit en terre auvergnate pour atteindre le dernier carré. Un peu comme l’an dernier…

Brice dulin - castres - 12 janvier 2014
Brice dulin - castres - 12 janvier 2014
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