Morlaes: "Comme tout entraîneur, je cherche l’efficacité"

Par Rugbyrama
  • Nicolas Morlaes, nouvel entraîneur des trois-quarts de Bayonne - Crédit: CanalSportslive/Aviron Bayonnais Rugby Pro
    Nicolas Morlaes, nouvel entraîneur des trois-quarts de Bayonne - Crédit: CanalSportslive/Aviron Bayonnais Rugby Pro
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A Bayonne, Nicolas Morlaes change de statut puisque après avoir entraîné les Espoirs du club, il devient entraîneur adjoint de l'équipe professionnelle. L'ancien demi de mêlée, qui donne à l'entraînement une place particulière dans sa carrière, s'exprime sur cette évolution de situation au sein du club basque.

Avez-vous toujours voulu devenir entraîneur après votre carrière de joueur ?

Nicolas MORLAES: Les gens qui ont joué avec moi ont toujours dit que je serais entraîneur. J’étais un demi de mêlée sans grande qualité individuelle et du coup j’ai dû beaucoup réfléchir pour être sur le terrain, que ce soit pour la stratégie ou le leadership qu’impose le poste de demi de mêlée. J’ai beaucoup travaillé par rapport au management des hommes et sur l’aspect tactique et stratégique. Oui, c’est une suite logique à ma carrière. Quand Christian Gajan a fait appel à moi de suite après l’arrêt de ma carrière pour prendre en charge les espoirs et le centre de formation à Bayonne, j’ai tout de suite dit oui. J’ai toujours été attiré par l’entraînement et j’avais passé tous mes diplômes d’entraîneur lorsque j’étais joueur professionnel.

Vous n’avez pas basculé de suite avec une équipe pro et vous avez fait votre apprentissage avec l’équipe Espoirs de Bayonne. Était-ce une étape importante dans votre parcours de jeune entraîneur?

N.M: C’était une étape nécessaire et même indispensable. J’ai appris énormément de chose en trois ans avec la formation bayonnaise. J’ai eu la chance d’avoir un groupe de jeunes, non seulement talentueux en terme rugbystique, mais aussi réceptif et très motivé pour réussir. C’est comme tout, il faut d’abord passer par de l’apprentissage. On a des idées mais c’est toujours bien de se confronter à la réalité. Mais j’aspirais aussi à voir autre chose et quand j’ai eu la proposition du président de prendre l’équipe professionnelle, je n’ai pas hésité.

C'est l'alliance de l'expérience et de la jeunesse qui nous fera faire une bonne saison

Avec la promotion de nombreux jeunes à l'Aviron, vous suivez votre groupe dans sa progression.

N.M: Je suis très content de pouvoir les accompagner et je vais pouvoir poursuivre ma mission de formation auprès d’eux. Je pense que c’est un plus de bien les connaître comme joueur mais aussi en tant qu’hommes. Ils ont les qualités pour réussir. Mais attention, il n’y aura pas quinze jeunes sur le terrain. Il y a quand même pas mal de joueurs d’expérience dans l’effectif. Le but sera d’allier cette expérience et le petit grain de folie et le dynamisme que peuvent amener des jeunes dans un groupe. Ce sera l’alliance des deux qui nous fera faire une bonne saison.

Par quoi avez-vous été marqué au cours de votre carrière de joueur ?

N.M: Les années biarrotes où on gagne l’ex du Manoir en 2000 et le Brennus en 2002, et à titre plus personnel mes années agenaises qui ont sans doute étaient les plus abouties en termes de performances. Ma formation et mon attachement sont dans les Landes, que ce soit à Mont-de-Marsan ou à Dax. Quand je suis né, mon père était président de Mont-de-Marsan, et depuis que je suis tout petit, je suis sur les bords des terrains. J’ai toujours était bercé par la culture de ce jeu-là. J’ai aussi était marqué par mes entraîneurs Patrice Lagisquet à Biarritz, Christian Lanta et Christophe Deylaud à Agen, Christian Gajan à Castres. Chacun à sa manière m’a influencé et j’ai gardé ensuite ce qui me semblait le mieux pour me forger ma propre conviction rugbystique.

Nicolas Morales est quel genre d’entraîneur ?

N.M: Je suis un pragmatique, et comme tout entraîneur je cherche l’efficacité. J’avais un certain style de jeu avec les Espoirs tourné plutôt vers la vitesse et le déplacement car on n’avait pas une équipe très puissante. Je vais essayer de coller aux qualités de mes joueurs. Je n’arrive pas avec des idées définies. Je vais m’adapter.

Propos recueillis par Denis GIBERT

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