Perpignan a tenu bon

Par Rugbyrama
  • Votu - Perpignan Toulouse - 28 septembre 2013
    Votu - Perpignan Toulouse - 28 septembre 2013
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En tête tout le match, Perpignan a subi en seconde période, voyant les Toulousains revenir sur ses talons. Mais, au bout du suspense, l'Usap a tenu bon (20-16).

Après leur déconvenue à Brive (31-6), les Catalans n’avaient d’autre choix que de "remettre les pendules à l’heure" dans leur antre d’Aimé-Giral lors de cette huitième journée. Et c’est ce qu’ils ont fait avec une victoire (20-16) décrochée au bout du suspense face à une équipe toulousaine "mixte" (Fritz, Médard Huget au repos, Picamoles et Dusautoir blessés, Johnston, McAlister et Doussain sur le banc…) qui repart néanmoins avec un point de bonus, le deuxième cette saison à l’extérieur.

Vu la tension ressentie cette semaine en Catalogne, il était donc attendu que l’entame soit propice à une réaction des joueurs de l’Usap, concentrés et agressifs dès le coup d’envoi. Et performants en conquête, aussi. Tellement perturbateurs en touche et en mêlée fermée que le staff toulousain n’a pas hésité à sortir deux éléments de sa première ligne avant la demi-heure de jeu (Van der Heever, quatre ballons perdus en touche, fut remplacé par Tolofua alors que Ferreira suppléait Baille). A la pause, le score de 14-6 en faveur de les Perpignanais était donc logique, et même peu flatteur, même si ces derniers n’avaient concrétisé qu’une seule de leurs opportunités (essai en solitaire de Sofiane Guitoune, 6e).

Balle de match manquée par Donguy

Mais les secousses qui ont agité les vestiaires toulousains à la mi-temps ont été rapidement suivies d’effets. Petit à petit, les Stadistes ont remonté leur retard, grâce à la botte de Luke McAlister (entré en jeu à la quinzième minute suite à la blessure au pied gauche de Lionel Beauxis), aux réajustements en conquête, ainsi qu’à l’essai de Sébastien Bézy (17-13, 58e). Yves Donguy eu même une balle de match, en coin, dans les arrêts de jeu, mais la défense catalane a finalement pris le dessus. Et, à dire vrai, on n’en attendait pas moins des hommes de Marc Delpoux, même s’ils ont tendance à alterner (comme leur adversaire du jour) le chaud et le froid depuis le début de saison. Cette rencontre en est la parfaite illustration, entre une première période torride, solide, et une fin de match glaciale.

"Les dieux du rugby étaient avec nous ce soir", éclaira Delpoux, soulagé, après le coup de sifflet final. Si les Stadistes, eux, ne faisaient pas de ce déplacement une priorité absolue, c’est que la réception du Stade français, samedi prochain, en est une. Cela tombe bien car les Parisiens vont se déplacer en leaders du côté d’Ernest-Wallon. La pluie d’essais et de bonus offensifs (quatre en autant de réceptions) des Toulousains à domicile va-t-elle continuer à tomber ? Leur très bonne seconde période à Aimé-Giral ne peut que les rassurer en ce sens.

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