Le Stade français, imprenable à Jean-Bouin

Par Rugbyrama
  • Eurosport
    Eurosport
Publié le Mis à jour
Partager :

Dans le choc des prétendants, les Parisiens ont conservé leur invincibilité à Jean-Bouin, en prenant le meilleur sur les Montpelliérains (18-11).

Battre l’équipe la plus impressionnante du moment en Top 14 n’avait rien d’une mince affaire, et les Parisiens peuvent mesurer toute la portée de leur succès de ce vendredi soir contre Montpellier (18-11). Les joueurs de la capitale ont obtenu le scalpe des Héraultais au terme d’un combat de tous les instants où l’ouvreur parisien Jules Plisson a été décisif. Un succès d’autant plus précieux pour les hommes de Gonzalo Quesada qu’ils deviennent par la même occasion les nouveaux leaders du championnat et mettent leurs adversaires du jour à quatre points, le MHR ayant décroché le bonus défensif.

L’affiche a tenu ses promesses dans l’intensité et l’âpreté des contacts. Si les envolées sur les extérieurs ne furent pas légion, c’est aussi parce les protagonistes se sont employés à mettre en place deux défenses des plus hermétiques, notamment en première période. Il a fallu deux actions parisiennes de grande classe conclues par Slimani (28e) et Plisson (58e), et une réaction d’orgueil des Montpelliérains après le deuxième essai des Stadistes (59e), pour mettre en défaut les deux blocs.

Plisson a ouvert les brèches

Forcément, avec deux défenses agressives, la décision ne pouvait venir que par le jeu au pied ou des exploits personnels. Jules Plisson a réussi face au MHR à synthétiser les deux. Un coup de pied par-dessus le premier rideau héraultais très inspiré à l’origine de l’essai de Slimani, une autre balle d’essai offert à Julien Arias quelques minutes plus tard, manquée in-extremis par l’ailier parisien, et une réalisation personnelle consécutive à une magnifique percée de Bonneval…l’ouvreur du Stade français a clairement rempli sa mission d’ingénieur en chef du club parisien malgré deux drops ratés (52e, 75e).

Le nouveau Jean Bouin est donc bien imprenable, même pour des Montpelliérains éclatants de confiance après leur démonstration de confiance contre Clermont vendredi dernier (43-3), qui ont laissé échapper des points au pied qui coûtent cher au final. Auteur d’un premier tiers de championnat remarquable, le Stade français confirme un peu plus son entrée en force à la table des très grands. Le duel des Stades qui s’annonce samedi prochain contre Toulouse sentira pour la première fois depuis bien longtemps le doux parfum d’un duel entre prétendants au Bouclier de Brennus.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?