Labit: "Terminer dans les six n’est pas une fin en soi"

  • Laurent Labit - Racing Métro - 19 avril 2014
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  • Laurent Labit - Racing-Metro
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Assuré de disputer les phases finales, le Racing-Metro joue samedi à Montpellier pour composter le billet d’un barrage à Colombes. Une situation confortable qui a libéré le discours du côté francilien, à l’image de Laurent Labit qui ne cache plus ses ambitions.

Le président Jacky Lorenzetti déclarait en février qu’une non-qualification pour les phases finales serait un immense échec pour le Racing Métro. Est-il venu féliciter le staff et les joueurs après la victoire contre Clermont ?

Laurent LABIT: Bien sûr ! Nous étions tous très contents et très satisfaits après ce match contre l’ASMCA. Mais pour une équipe comme la nôtre, être dans les six était le minimum. C’est le message que nous avons passé aux joueurs. On peut se contenter de ça et à ce moment-là la saison est finie, mais le staff et les joueurs qui sont arrivés au Racing cette année ne sont pas venus pour simplement se satisfaire d’être dans les six et de participer une fois de plus à la H Cup. Ce qu’on veut, c’est gagner dans les phases finales et aller le plus loin possible.

La pression est-elle redescendue d’un cran avec cet objectif de terminer dans les six premiers atteint, surtout par rapport à la saison du club ?

L.L.: Non, la pression ne redescend pas. On se l’est toujours mise et elle est toujours présente. On sait très bien pourquoi nous sommes venus ici. Nous voulons être au rendez-vous des phases finales et gagner des titres. La pression est toujours là car terminer dans les six n’est pas une fin en soi. C’est vrai qu’il a été dit beaucoup de choses sur le Racing depuis dix mois. On a pu être très sévère avec notre club -qui est l’équipe la plus régulière du Top 14- et trop flatteur avec d’autres équipes qui ne sont plus au rendez-vous.

Nous alignerons la meilleure équipe possible pour aller chercher un résultat à Montpellier.

Vous ne craignez pas de perdre des joueurs samedi, vu les échéances qui arrivent ?

L.L.: On ne peut pas raisonner comme ça ! On a l’opportunité depuis deux mois et demi d’avoir une coupure tous les deux matchs. Nous alignerons la meilleure équipe possible pour aller chercher un résultat à Montpellier. Si malheureusement nous avons des pépins physiques avec certains joueurs, d’autres n’attendent que ça pour aussi entrer dans l’équipe. On a un groupe de très bon niveau et c’est le lot de toutes les équipes qui vont disputer les phases finales.

Un barrage à domicile vous donnerait plus de perspectives dans ces phases finales. Ce sera a priori le cas si le Racing prend le bonus défensif à Montpellier…

L.L.: On sait que nous devons prendre au moins un point là-bas pour recevoir en barrage et on sait l’importance du terrain au rugby. Pour obtenir un point à Montpellier, il faut y aller dans l’état d’esprit de remporter le match. Cela nous permettra aussi de nous préparer et d’avoir une répétition grandeur nature, dans un stade plein et face à un concurrent pour le titre, avant d’attaquer les phases finales la semaine suivante.

Bien sûr qu’on pense au titre !

Recevoir le barrage serait aussi l’opportunité d’offrir un bel adieu à ceux qui quitteront le club à la fin de la saison…

L.L.: C’est ce qu’on s’était dit et c’est pour cela que nous n’avons rien fait dans ce sens après le match de Clermont. On avait tous dans nos têtes de faire un dernier match à Colombes, qui plus est un match couperet de phases finales. Cela offrirait une sortie digne et belle pour ceux qui vont partir et qui ont beaucoup apporté au club. 

Votre collègue et ami Laurent Travers disait ce mardi que si on n’avait pas d’ambition, il ne fallait pas venir au Racing. Le Bouclier de Brennus est-il plus que jamais dans un coin de votre tête ?

L.L.: Bien sûr qu’on y pense ! Quand on a vécu ce que nous avons vécu avec Castres la saison passée, ce soir de finale au Stade de France quand on ramène le Bouclier… ce sont des choses qui restent marquées à vie. On a eu la chance de le connaitre, on sait le travail qu’il a fallu accomplir pour en arriver là, et on veut y regoûter. On a dit aux joueurs avant le début de saison qu’ils n’auront rien de facile et qu’ils devront tout aller se chercher. Là, ils devront monter leur niveau d’un cran à chaque match jusqu’à la finale. À nous de travailler pour ça.

Laurent Labit - Racing-Metro
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