Urios: "C'est un championnat de barjots"

  • Christophe Urios, le manager d'Oyonnax - avril 2014
    Christophe Urios, le manager d'Oyonnax - avril 2014
  • Florian DENOS - Oyonnax Grenoble - 8 aout 2013
    Florian DENOS - Oyonnax Grenoble - 8 aout 2013
Publié le Mis à jour
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En déplacement à Brive, les joueurs d'Oyonnax comptent bien aller chercher leur maintien sans compter sur les autres résultats.

Brive, terre des moments importants. De ceux qui marquent une saison, un groupe, une équipe. L'an dernier, Oyonnax, qui caracolait en tête du Pro D2 depuis le début du championnat, était allé chercher le point qui lui manquait pour être champion de France. Cette année, c'est encore à Amédée-Domenech qu'il va falloir ferrailler pour obtenir les points du maintien. Le capitaine Florian Denos parle d'un "signe du destin". Christophe Urios, le manager des Rouge et Noir dit pourtant qu'il "n'aime pas les raccourcis". Urios préfère retenir le principal: "On a les cartes en mains". Denos a cela aussi en tête. "De toute façon, depuis le début du championnat, on ne compte que sur nous. On veut finir le boulot tout seuls", dit l'ancien Castrais.

Le match nul arraché à domicile contre Toulouse il y a 15 jours a eu le mérite de faire passer Oyonnax devant Perpignan. Des Catalans qui iront dans l'enfer de Michelin à Clermont pour se maintenir. De là à penser que l'équipe du Haut-Bugey est tranquille ? "Je suis très méfiant. Je serais très surpris qu'il ne se passe pas encore des retournements de situations. C'est un championnat de barjots", classe Urios. "Rien n'est fait, relate Florian Denos. Il faudra être concentré tout le match, ça va se jouer à rien du tout". Il n'empêche, Oyonnax, comme Bayonne, est dans une situation plus abordable que l'Usap. Surtout, on sent que les Oyomen ont les moyens d'aller gagner à Brive. En délicatesse loin de leurs bases en début de saison, ils ont par la suite montré un autre visage. A Castres et au Stade français, avec des points de bonus défensif décrochés. Mis au pied du mur avec un match en retard à jouer à Biarritz, les joueurs d'Urios ont été capables d'aller chercher la victoire. Car il le fallait. Obligation comptable, obligation morale. Un peu comme ce match à Brive.

Denos: "Il était important de couper"

Se sauver grâce à une lourde défaite de Perpignan ? "Cela n'aurait pas la même saveur", en convient Christophe Urios. Les Oyomen veulent finir en beauté cette saison et se donner le droit de rester dans l'élite du rugby français. Et affronter de nouveau les cadors du championnat l'an prochain. A l'image du Stade toulousain, dont Christophe Urios retient qu'il y a 15 jours à Mathon, "on a vu un grand match de la part des deux équipes". Les deux points du nul obtenus, ou concédés, c'est selon, face aux Toulousains ont laissé un petit goût d'inachevé. "Avec plus de réussite, on aurait pu en prendre quatre", affirme Urios.

La petite coupure qui a suivi le match a toutefois redonné de l'allant aux Oyonnaxiens. "Il était important de couper. On a retrouvé des joueurs extrêmement frais", confie le manager général de l'USO. Florian Denos ne dit pas autre chose: "Nous étions la seule équipe à avoir enchaîné autant de matches. On avait besoin de souffler, ça nous a fait du bien. On était déjà émoussé à Perpignan et on a tout donné contre Toulouse pour notre dernier match à domicile. La coupure nous a permis de nous ressourcer, surtout dans la tête". A Brive - signe du destin offert à la bande de l'Ain -, il ne reste plus qu'à valider une saison exemplaire et courageuse. Sans compter sur les autres.

Florian DENOS - Oyonnax Grenoble - 8 aout 2013
Florian DENOS - Oyonnax Grenoble - 8 aout 2013
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