Best: "Oyonnax a la pression, pas nous"

  • Jonathan BEST - Grenoble Castres - 29 décembre 2013
    Jonathan BEST - Grenoble Castres - 29 décembre 2013
Publié le Mis à jour
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Le troisième ligne grenoblois Jonathan Best est bien conscient qu'il manque peut-être quelques points au FCG pour être assuré mathématiquement du maintien. Néanmoins il estime que c'est pour Oyonnax, où le club isérois se déplace samedi, que les enjeux sont les plus importants sur cette rencontre.

Vous n'avez pas participé à la séance de rugby collectif mardi, comment allez-vous ?

Jonathan BEST: Je me suis bloqué le dos mardi, c'était compliqué de m'entraîner. Là (jeudi), je n'ai pas encore trop récupéré mais j'espère que pour samedi ça ira bien parce qu'il faudra être à 100 % pour affronter cette équipe d''Oyo" qui va jouer sa survie.

Est-ce que vous sentez le groupe prêt à répondre présent dans le gros combat qu'Oyonnax va proposer ?

J.B.: Si on n'est pas prêt pour jouer ce genre de matches, ce n'est pas la peine de se lever tous les matins pour jouer au rugby. On sait que ça va être un rude combat. Ils vont vouloir se racheter du match aller où on les avait copieusement dominés devant (victoire du FCG 23-10, NDRL). Ils vont vouloir nous secouer. J'espère que les garçons, dans la tête, sont prêts à faire la guerre.

On espère que le maintien sera assuré avant Bayonne.

Il va falloir maintenant ramener des points...

J.B.: Ça fait plusieurs matches qu'on reste à 50 (points). C'est un peu inquiétant, maintenant c'est Oyonnax qui a la pression, ils jouent chez eux (Oyonnax compte 11 points de retard sur Grenoble). Nous on n'a aucune pression. Si on arrive à s'accrocher, peut-être qu'ils vont perdre un peu pied. Ça va être compliqué si on fait les mêmes matches que contre Brive (6-31) et le Racing (13-26). Je n'ai pas envie de perdre à 'Oyo'.

Vous avez été le premier à tirer la sonnette d'alarme après la défaite à Brive en reparlant du maintien. Est-ce que toute le monde a désormais conscience de cet enjeu ?

J.B.: J'espère que tout le monde a conscience que le feu vient de derrière. Devant ça s'est un peu échappé. Les gros se sont réveillés, ils sont capables de gagner à l'extérieur. On aurait aimé qu'ils le fassent plus tôt dans la saison, ça nous aurait permis de savoir où on en était à ce moment-là. Maintenant, on ne sait pas exactement combien de points il va falloir pour se maintenir. Peut-être que 50 ça suffira, peut-être qu'il en faudra 54 ou 55. Surtout on n'a pas envie de jouer avec la pression le dernier match à la maison contre Bayonne (le 19 avril). On espère que le maintien sera assuré à ce moment-là. Plus vite il sera acquis, plus vite on pourra travailler dans la sérénité.

On a une valeur fidèle au classement

Est-ce qu'en étant 10e au classement le FCG est à sa place ?

J.B.: Au vu de nos dernières prestations, je pense oui. On sait que quand Grenoble bat Toulon ou Clermont, ce sont des exploits; quand le Racing vient gagner à Grenoble, c'est une chose normale avec l'équipe qu'ils ont. On sait qu'on a une valeur fidèle au classement. Du coup, il faut juste espérer ne pas être 13e à la fin de la saison.

Avez-vous l'impression de revivre un peu la même fin de saison que l'année dernière ?

J.B.: Non, la saison dernière on était maintenu mathématiquement. Agen et Mont-de-Marsan avaient perdu pied rapidement. Là, ce n'est pas le cas. Il reste un match en retard à jouer pour 'Oyo' (contre Bordeaux), on ne sait pas exactement à quel niveau ils vont se trouver. Après, la saison dernière, c'est vrai qu'on avait perdu 8 de nos 9 derniers matches. Là, on en est à trois défaites de suite, il va falloir essayer d'enrayer cette spirale. On sait quand même qu'il nous reste deux réceptions (Montpellier et Bayonne) après 'Oyo', deux grosses chances de nous rattraper, j'ai envie de dire.

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