Le Racing a du coeur et l'a bien prouvé

  • Joie Racing face au Stade français
    Joie Racing face au Stade français
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Réaliste et meilleur dans le combat au sol, le Racing a infligé au Stade français sa première défaite à Jean-Bouin (22-32) et se retrouve qualifiable.

Le derby, c’est pour le Racing Métro cette saison. Le Stade français a subi sa première défaite dans le nouveau Jean-Bouin, face à son voisin francilien samedi après-midi (22-32). Déjà vainqueurs à l’aller, les Racingmen, qui ont fait preuve de beaucoup de réalisme, ont même privé leur hôte du bonus défensif à la sirène. Les dynamiques opposées des deux équipes se poursuivent. Si le Racing passe cinquième à hauteur de Castres, Paris pourrait quitter les six premières places aux dépens de Toulouse en fin de journée. Dangereux à trois journées des phases finales.

L’entame a pourtant été parisienne, avec beaucoup de jeu à la main et de multiples passes. Mais face à une très solide défense, la plus solide du championnat, cela peut aussi ressembler à jouer avec le feu. Morné Steyn l’a appris à ses dépens avec une passe sautée interceptée par Benjamin Fall (6e). L’efficacité des RM92 s’est aussi vérifiée sur une attaque rapidement transformée et conclue par Juandre Kruger en coin (28e). Un véritable coup de massue pour les joueurs de Gonzalo Quesada, qui ont perdu la possession et l’occupation alors que les fautes se sont succédées dans les zones de combat.

Le Stade français mal en point

La semaine passée, le Stade français avait perdu une avance de vingt-deux points face au Stade Toulousain pour concéder un nul. Cette fois, il était en retard de 12 points à la pause et a bien cru pouvoir réussir un tel revirement en marquant dès le coup d’envoi, sur un coup de pied de Maxime Machenaud contré par Waisea Nayacalevu (41e). Mais, revenu plusieurs fois à quatre longueurs, Paris a été à chaque fois repoussé. Antoine Battut servi par Juan Martin Hernandez (67e) et Waisea Nayacalevu sur un exploit personnel (72e) se sont répondus. Le dernier mot est revenu au pied de Jonathan Sexton à la dernière minute.

Alors que le Racing pouvait être quasiment mis hors du coup en cas de défaite, c’est le Stade français qui est plongé dans une période de doute profond. Sur les six derniers matchs, seulement six points ont été engrangés, ce n’est pas un rythme de barragiste dans ce sprint final. En plus, se profile le quart de finale de Challenge Européen contre les Harlequins. En vacances pendant ce temps-là, les Racingmen peuvent eux avoir l’esprit tranquille et se dire qu’ils sont l’équipe en forme du moment, avec quatre victoires sur les cinq dernières journées. Costaud.

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