Rebond attendu pour le Stade français

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Leaders du championnat il y a deux journées, les Parisiens ont encaissé deux revers de rang et doivent reprendre leur dynamique positive contre Oyonnax.

Gagner, pour ne pas douter. Le leitmotiv est simple à la veille de la réception d'Oyonnax. Après deux défaites de rang à Clermont et à Brive, Paris se doit de rebondir, pour ne pas avoir à regarder vers le milieu du classement. Perdre à Marcel-Michelin, ou à Amédée-Domenech, n’a rien d’une contre performance. En revanche, rentrer bredouille après deux confrontations en terre limousine n’est pas chose facile à digérer. "On est frustrés de ne pas avoir ramené de point", admet le talonneur Rémi Bonfils.

C’est la première fois cette saison que les joueurs de Gonzalo Quesada n’engrangent aucun point en deux matchs. Deux weekends qu’il faut laisser derrière soi. "On entre dans le sprint final", résume le technicien argentin. Comme pour dire que désormais, son équipe n’a plus le droit à l’erreur. Au faux pas, du moins. Même privé d’éléments importants, comme Pascal Papé ou Sergio Parisse, pour ne citer qu’eux, le manager parisien peut compter sur des joueurs de talent, à l’image de Julien Dupuy et Morné Steyn, pas forcément à leur avantage la semaine passée en Corrèze. "Il n’y a pas besoin de les rassurer, de les remobiliser. Ce sont des mecs qui ont une vraie expérience", élude Quesada.

Bonfils: "On ne se met pas le feu dans la maison"

Oyonnax, qui n’a pas disputé de match la semaine passée pour cause d’intempéries, viendra à Jean-Bouin avec des arguments. "Oyonnax, c’est un sérieux client", estime Julien Arias. Incapables de l’emporter à l’extérieur cette saison, les hommes de Christophe Urios restent pourtant sur une défaite d’un petit point chez le champion de France en titre. En somme, le promu est à prendre au sérieux. "C’est très dur devant, et derrière ça envoie du jeu", analyse Bonfils. "Toutes les équipes sont difficiles à jouer… C’est un championnat passionnant", poursuit-il. Malgré deux revers coup sur coup, tout n’est pas à jeter du côté du Saut du loup, le centre d’entraînement du Stade français. "On aurait dû mieux gérer, et finir certains coups", regrette cependant le talonneur.

Ce retour à Jean-Bouin après deux déplacements consécutifs sera une bonne occasion de se retrouver. Adeptes d’un jeu enlevé, parfois risqué, les joueurs de la Capitale espèrent de nouveau goûter à la victoire, pour aborder la fin de la phase régulière avec entrain et sérénité. "On a besoin d’une série positive", explique Arias. Pour l’instant, rien d’alarmant, mais une première défaite à domicile serait du plus mauvais effet. Pas question cependant de se mettre une trop grande pression. "On ne se met pas le feu dans la maison", rassure Rémi Bonfils, qui, depuis les blessures de Sempéré et De Malmanche, a les clés de la mêlée stadiste. Avec quatre points d'avance seulement sur le Racing, huitième, les coéquipiers de Julien Arias n’ont pas vraiment d’autre choix que de l’emporter, avant un déplacement périlleux à Montpellier le weekend prochain. Pour la confiance, et pour la course à l’Europe et aux phases finales. "A nous d’être costauds", tranche l’ailier parisien.

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