Le Stade français ne s'attendait pas à pareille résistance

  • Remi BONFILS - Stade français-Oyonnax - 22 février 2014
    Remi BONFILS - Stade français-Oyonnax - 22 février 2014
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Sur le fil, Morné Steyn a offert la pénalité de la gagne au Stade français face à Oyonnax ce samedi (29-26). L'USO ramène le bonus défensif de Jean-Bouin.

Le Stade français voulait se rassurer après deux défaites consécutives à l’extérieur. Sur le plan comptable, le bilan est certes positif. Mais les coéquipiers de Morné Steyn sont passés tout proche d’une nouvelle désillusion, avec une victoire acquise dans les arrêts de jeu sur une pénalité du buteur sud-africain (29-26) face à une équipe d’Oyonnax qui n’a jamais fermé le jeu.

Pourtant, les Parisiens ont vite compris que la soirée ne serait pas de tout repos, face à une formation privée de match le week-end dernier et qui avait donc des fourmis dans les jambes. En témoigne son entame, ponctuée par deux essais de Silvère Tian (3e, 8e), qui permettait à l’USO de réaliser un premier break (0-12). Mais les Stadistes ont répondu du tac-au-tac pour reprendre l’avantage juste avant la mi-temps (21-19, trois essais de chaque côté), profitant des montées en pointe hasardeuses des Oyonnaxiens, très fébriles défensivement. Si bien qu’à la pause, on comptait déjà presque plus d’essais que de milliers de spectateurs présents dans un stade Jean-Bouin particulièrement dégarni. Surprenant quand on sait que le Stade français était avant cette journée la meilleure défense à domicile du Top 14 (neuf points concédés en moyenne).

Oyonnax coince toujours à l’extérieur

La suite fut un poil moins flamboyante de part et d’autre. Mais plus appliquée, plus rigoureuse. A ce petit jeu-là, les Parisiens ont su tirer leur épingle du jeu, non sans mal, grâce à une dernière pénalité de Morné Steyn (29-26, 80e+3). Comme à Castres (défaite 17-16), Christophe Urios et les Oyonnaxiens pourront encore nourrir d’énormes regrets malgré le point de bonus défensif. Certes, il y a du mieux depuis quelques déplacements. Mais Oyonnax, qui coince toujours à l’extérieur, aurait bien aimé valider cette progression par un nul, voire une victoire qui lui tendait les bras. Deux points acquis à l’extérieur en 2013-14, c’est trop peu pour espérer décrocher le maintien malgré un formidable parcours à Charles-Mathon.

Le prochain déplacement à Toulon peut-il accoucher d’un exploit grandeur nature des Haut-Bugistes ? Nous avons hâte de voir ça. Après avoir retrouvé le chemin de la victoire, les Parisiens vont eux aussi devoir monter en puissance lors des prochaines échéances, avec un déplacement à Montpellier puis deux réceptions (Toulouse et le Racing Métro) qui s’annoncent passionnantes. D’ici là, on en saura plus sur le véritable niveau du Stade français à l’approche des phases finales. Et on saura peut-être si l’équipe de Gonzalo Quesada est un candidat crédible à la victoire finale.

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