Dos au mur, Toulouse utilisera ses internationaux à Biarritz

  • Gael Fickou - toulouse - 21 septembre 2013
    Gael Fickou - toulouse - 21 septembre 2013
  • Louis Picamoles - toulouse saracens - 12 janvier 2014
    Louis Picamoles - toulouse saracens - 12 janvier 2014
Publié le Mis à jour
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Sortis des places qualificatives pour les phases finales, les Toulousains sont dos au mur avant de se rendre à Biarritz. Les internationaux seront présents.

Avec les internationaux

Battu pour la première fois de la saison à domicile, samedi dernier face à Montpellier (12-15), le Stade toulousain va retrouver un groupe plus étoffé dixit William Servat. L’entraîneur des avants a ainsi confié jeudi midi que "le staff utiliserait les joueurs en fonction des besoins de l’équipe tout en tenant compte de l’état de fatigue des uns et des autres". Si la présence de Fickou, Maestri et Médard est certaine, celle de Doussain - qui a le gros avantage de buter - et de Picamoles - qui a lui le gros avantage de gagner ses duels -, malgré les réticences du staff des "Bleus", est plus que probable. Nyanga et Huget devraient être laissés au repos pour le bien de la Patrie. Avec ces renforts, la force de frappe des Toulousains sera sensiblement différente de celle affichée au Racing (5-25) et face à Montpellier (12-15) lors des deux derniers doublons. "On attend beaucoup de nous, il faut que l’on apporte un plus à l’équipe", a ainsi promis Fickou.

Maudite victoire à l’extérieur

Trois points sur quarante. C’est le triste bilan du Stade toulousain à l’extérieur où il reste sur huit défaites en huit matches, soit autant que Brive, Oyonnax et Bayonne, les seules autres équipes à ne pas s’être encore imposées loin de chez elles. Depuis l’instauration du Top 14 en 2005, jamais Toulouse n’a remporté moins de quatre victoires à l’extérieur dans une saison (2011). Alors qu’il leurs restent cinq déplacements, dont un à Castres dès le week-end prochain, les Toulousains n’ont plus de temps à perdre. "On n’a plus de joker", résume ainsi Sébastien Bezy qui a visiblement fait ses calculs: "Il nous faudra sans doute deux victoires à l’extérieur et des points de bonus". "Le résultat de ce match va être primordial pour la suite", confirme Fickou tandis que pour Gilian Galan: "L’équipe n’a plus le droit à l’erreur".

Ils se méfient de Biarritz

Lanterne rouge battue six fois sur huit dans son antre, mais qui a quand même déjà obtenu le scalp de Montpellier (19-12) et du Racing (9-6), Biarritz n’est pas vraiment une destination rêvée pour Toulouse qui ne s’y est imposé qu’une fois lors de ses cinq derniers voyages. "Ce sont des hommes qui ont toujours fait honneur à leur maillot et ils seront au rendez-vous", se méfie pourtant Servat qui à l’instar de ses joueurs estime "que le BO aurait du gagner à Toulon le week-end dernier".

"Peut-être jouent-ils plus libérés depuis qu’ils n’ont plus rien à perdre", estime Bezy. Tout le contraire d’un Stade toulousain qui depuis 1994 n’a jamais raté une demi-finale du championnat. "Depuis Montpellier on n’est plus dans les six premiers, c’est une position inconfortable, mais on ne va rien lâcher", promet le demi de mêlée toulousain. "Je ne suis pas inquiet, même si cela fait longtemps que nous n’avions pas été aussi mal classé car nous sommes un groupe de 35 compétiteurs et nous avons toujours l’ambition d’aller le plus loin possible", conclut pour sa part Galan. Et tous savent que ça passe obligatoirement par une performance à Aguilera…

Louis Picamoles - toulouse saracens - 12 janvier 2014
Louis Picamoles - toulouse saracens - 12 janvier 2014
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