Malgré les absences, Paris veut faire un résultat au Michelin

  • Morné Steyn - stade français - 24 janvier 2014
    Morné Steyn - stade français - 24 janvier 2014
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Sans ses internationaux retenus pour le Tournoi des 6 nations, le Stade français compte bien jouer crânement sa chance à Clermont.

"Saletés de doublons..!", pourrait-on entendre du côté d’Ernest-Wallon à Toulouse, en ce weekend de Tournoi. Les sempiternelles querelles entre la Fédération française et les clubs français n’ont pourtant rien donné. Une plaie pour les équipes de haut de tableau, qui voient bien souvent leur avance au classement se réduire comme peau de chagrin en ces temps hivernaux. Cette saison plus que les autres, le danger est grand, quand on sait que dix points seulement séparent le Stade français, premier, du Racing Métro, huitième.

Partagés entre la fierté d’envoyer les meilleurs de leurs hommes représenter la mère patrie et la frustration de ne pas pouvoir composer avec leurs meilleurs éléments, les clubs les plus touchés par les absences tenteront néanmoins de tenir leur rang. Et ce weekend, Clermont, deuxième et privé de quatre de ses joueurs retenus avec l’équipe de France, reçoit le Stade français, leader et orphelin de sept joueurs internationaux… sans compter les blessés qui viennent chaque semaine gonfler les effectifs des infirmeries des deux camps.

G. Quesada: "Je vois mal comment on pourrait faire plus dur"

Clermont, invaincu depuis près de quatre ans dans son stade Marcel-Michelin, aura a cœur de poursuivre sa belle série. De plus, les "Jaunards" pourront compter sur quelques unes de leurs stars venues de l’hémisphère sud, parmi lesquels le colosse Nalaga et l’insaisissable Sivivatu. Troisième budget du Top14, le staff parisien sera tout de même en mesure d’aligner, en face, Digby Ioane et le Fidjien Nayacalevu. Excusez du peu. Si les joueurs de la Capitale se déplacent en Auvergne "avec l’intention de faire un résultat", comme le rappelle le troisième ligne Sylvain Nicolas, de retour après deux mois et demi d’absence, la tâche s’annonce ardue.

A l’inverse de ses semblables Toulousains ou Toulonnais, souvent furieux après l’équipe de France qui leur pille régulièrement leurs éléments les plus en forme, Gonzalo Quesada, le manager parisien, tient à relativiser. Calme, comme à son habitude, il n’en oublie pas pour autant les difficultés auxquelles il est confronté: "Honnêtement, je vois mal comment on pourrait faire plus dur… On va essayer de faire face, malgré tout", faisant référence aussi bien à la qualité de l’adversaire de samedi qu’aux multiples contraintes avec lesquels il doit composer. A l’heure où la formule des compétitions est grandement remise en cause, le technicien argentin se contente de regarder vers le terrain, la seule chose qui le concerne: "L’important, c’est que nous ne soyons pas frustrés au coup de sifflet final".

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