Contre Toulouse, le Racing joue très gros

  • Jamie Roberts - racing métro - 21 decembre 2013
    Jamie Roberts - racing métro - 21 decembre 2013
Publié le Mis à jour
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Le Racing-Metro, qui a perdu tous ses matchs en 2014, s’apprête à recevoir le Stade toulousain samedi en championnat, avec l’obligation du résultat. Les Racingmen doivent impérativement s’imposer pour ne pas être décrochés du top 6.

"Pour nous, ce sera le match de l’année !". Le co-entraîneur francilien, Laurent Labit, n’y va pas par quatre chemins pour planter le décor d’une rencontre capitale. Huitième, à trois points de Grenoble, détenteur actuel du dernier ticket pour les phases finales, le Racing-Metro se prépare à disputer un des tournants majeurs de sa saison contre Toulouse. Si la sonnette d’alarme n’est pas encore tout à fait tirée, staff et joueurs ont bien conscience de l’importance de cette rencontre. Recoller au peloton de tête ou s’en éloigner vraiment à neuf matchs du rideau fin de la phase régulière, une seconde option synonyme de saison ratée pour le Racing.

"Vu notre position, nous ne pouvons pas envisager une autre issue que la victoire, renchérit Laurent Labit. Nous sommes dans une configuration de phase finale, un sommet de nôtre saison qui équivaut à jouer une finale. Il ne faut pas se voiler la face, nos résultats sont pour l’instant décevants, et nous avons dix journées pour nous rattraper". Une opération rachat sous la pression de l’urgence, face à une formation haut-garonnaise qui ne réussit pas aux Franciliens ces derniers temps. Six défaites de rang, dont deux à domicile, et une victoire contre le champion de France 2012 qui échappe au Racing depuis pratiquement trois ans (43-21 le 26 mars 2011).

Labit: "Jamais de bon moment pour jouer Toulouse" 

Au Stade de France, Guy Novès présentera une équipe très amoindrie. Entre les absences des sept internationaux français (Maestri, Picamoles, Nyanga, Doussain, Fickou, Huget, Médard), et les blessures importantes (Dusautoir, McAlister, Fritz…), c’est près d’une quinzaine de joueurs qui manqueront à l’appel samedi. "On est sûr que l’équipe qui se sera alignée contre nous au Stade de France sera très performante, avertit pourtant le trois-quarts centre Henry Chavancy. On ne va pas tomber dans le panneau de leur communication. Nous avons déjà joué par le passé des équipes supposées 'bis' de Toulouse qui sont venues gagner chez nous. On sera donc très vigilant, quelle que soit l’équipe alignée contre nous".

Un discours martelé par Laurent Labit - lui aussi privé de Machenaud, Szarzewski et Le Roux - qui assure connaitre trop bien les dangers d’un manque d’humilité face aux Rouge et Noir, même diminués: "Je ne suis pas sûr qu’il y ait un bon moment pour jouer le Stade toulousain. Toulouse reste Toulouse, une équipe que nous avons tout le temps du mal à battre. Ils sont toujours capables de sortir des pépites au bon moment. Nous sommes obligés de nous centrer sur nous-mêmes, et l’important est de gagner ce match. Peu importe avec qui ils vont jouer samedi". La victoire et rien d’autre pour un Racing-Metro en mode commando qui joue en partie sa saison.

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