L’Usap en quête d’efficacité

  • Tommaso BENVENUTI - perpignan gloucester - 19 janvier 2014
    Tommaso BENVENUTI - perpignan gloucester - 19 janvier 2014
Publié le Mis à jour
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En difficulté lorsqu’il s’agit de conclure ses actions, l’Usap a beaucoup travaillé sur le réalisme avant d’aller à Grenoble ce samedi.

En préambule, Marc Delpoux a prévenu ses joueurs "les Grenoblois sont les champions du monde des victoires dans les trois dernières minutes, c’est aussi le signe d’une équipe qui est en confiance et à qui tout réussi". Une confiance et une réussite qui fuit les Catalans depuis de longs mois déjà. "Nous avons parfois tendance à nous affoler quand nous arrivons dans la zone de vérité, concède David Marty. Il y a des essais tout faits qu’on ne marque pas. Il faut qu’on parvienne à mieux gérer ces situations, c’est ce qui devient urgent et important. Si on prend l’exemple de Grenoble, ils profitent d’une interception en fin de partie pour l’emporter à Toulon ; nous, nous étions dans une situation quasi identique, nous étions menés  15-9 mais nous n’avons pas réussi à faire basculer le match…"

Le manager de l’Usap a également pointé un problème de perception: "Tout le monde, à raison, loue la très bonne saison de Grenoble mais ils ne sont qu’à 6 points devant nous ! La grande équipe du Métro Racing est à 3 points ; j’ai également lu que Bordeaux faisait une saison extraordinaire mais ils n’ont qu’un point de plus que nous… Alors sur la fin de saison avec un peu plus de réussite sur les pénalités ou sur les actions d’essai ça peut vite tourner. On a manqué trop d’essais trop près des lignes alors que notre organisation était bonne. Il faut être un peu plus patients dans cette zone-là et surtout mettre un peu plus d’alternance dans notre jeu".   

"Changer certaines orientations"

Perpignan avait pourtant débuté sa saison de façon honorable en figurant parmi les cinq meilleures attaques jusqu’à la dixième journée. Aujourd’hui c’est une évidence, l’Usap marque moins: "Le plus rageant ce n’est pas qu’on marque peu, ce qui est embêtant c’est qu’on se crée pas mal d’occasions mais qu’on marque peu, assure Patrick Arlettaz, entraineur des arrières. Nous sommes bons dans l’entrejeu et moins bons quand on arrive à 25 mètres de la ligne adverse et c’est précisément sur ça qu’on travaille toute la semaine". Une semaine qui selon l’aveu même de Patrick Arlettaz "a permis de recadrer les choses avec les joueurs, de changer certaines orientations. Il ne faut pas se cacher, ce qui marchait bien il y a deux mois marche moins bien aujourd’hui. Ces échanges avec le groupe ont pour but de nous faire retrouver un peu d’efficacité".  Reste désormais à faire coïncider les paroles et les actes samedi à Grenoble.

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