Sonnes: "Montpellier ne nous réussit pas"

  • Regis SONNES - Bordeaux-Bègles - 1 novembre 2013
    Regis SONNES - Bordeaux-Bègles - 1 novembre 2013
Publié le Mis à jour
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En progrès à l'extérieur et à l'affût au classement (9e), l'UBB passe un test grandeur nature samedi chez sa bête noire, Montpellier, "une équipe qui ne nous réussit pas", déclare l'entraîneur des avants Régis Sonnes.

Comment appréhendez-vous ce déplacement, placé entre la coupe d'Europe et le Tournoi. C'est le début d'un cycle ?

Régis SONNES: Justement non, c'est la fin de la première partie car on enclenchera contre Grenoble avec plus de réceptions. On avait fait un tableau de marche, calculé une planification avec ce dernier match d'un gros cycle et je pense que ce n'est pas trop mal ce que l'on a fait. 

Au niveau comptable, vous êtes dans ce que vous avez planifié ? 

R.S.: Un peu plus même. Après comme on dit, l'appétit vient en mangeant, on est sans pression mais on sait où on va, c'est une équipe qui ne nous réussit pas. On va essayer d'être performant comme on l'a toujours fait à l'extérieur et on verra comment ça se passe. Mon bilan face à eux, c'est deux défaites à domicile, deux non-matches de notre part où on a été pris stratégiquement. Le match là-bas l'an dernier en fin de saison, Montpellier l'a gagné aussi dans un contexte différent. 

Comment expliquez-vous ces difficultés face au MHR ?

R.S.: Ils ont bien décelé nos points forts et ils les ont bien bloqués, sur les deux matches. Je me rappelle le match de l'année dernière, ils ont marqué sur des contres, sur des essais un peu casquette avec des contres sur notre 9. On a eu du mal à trouver des réponses. 

Comment jugez-vous cette équipe de Montpellier ? Elle est à sa place ? 

R.S.: C'est difficile, c'est un championnat difficile. Il y en a beaucoup qu'on n'attendait pas là et qui sont là, d'autres qu'on attendait et qui n'y sont pas. Eux, ils sont dans un moment difficile mais cela fait partie de leur évolution. On sait que la progression, ça monte bien d'un niveau puis ça redescend pour remonter encore plus haut qu'avant. Ils sont dans cette phase. Mais je ne me fais pas trop de soucis pour eux, ils ont quand même un effectif, des entraîneurs et tout ce qu'il faut pour se relancer. Dans le jeu, c'était une des meilleures équipes du début de saison. Après leur victoire ici, ils ont enchainé, là ils sont un peu dans du mou. 

Quels sont les clés pour inverser la spirale ? 

R.S.: Montpellier, c'est complet. Ils ont une charnière qui arrive à bien jouer et bien faire déjouer aussi. La troisième ligne apporte ce soutien dans les mouvements offensifs et arrive à bien bloquer sur les mouvements défensifs. C'est une équipe sérieuse qui nous est supérieure, c'est évident, aujourd'hui. Devant, c'est une des meilleures équipes qui gagnent le plus de ballons en mêlée et qui en perd le moins. En conquête, leur talonneur est le meilleur de France en précision. Nous, on est le petit, ce n'est pas un concurrent direct.  

Vous venez de prendre des bonus défensifs à Toulouse et Castres. Le comportement de l'équipe à l'extérieur doit vous satisfaire ? 

R.S.: A part le match à Brive en début de saison où on a été surpris et on n'est pas les seuls au final, je trouve qu'on est plus complet, ce qui fait qu'on peut être plus compétitif à l'extérieur. On peut répondre à une certaine intensité physique, à une certaine pression, ce qui nous plait. A Toulouse, il nous manque pas grand chose mais il nous manque malgré tout et c'est notre position aujourd'hui. Quand on a des occasions, des opportunités, il faut les prendre et on n'arrive pas à les prendre. Ce n'est pas la peur de gagner, c'est l'apprendre à gagner. Ces équipes-là nous sont supérieures par rapport à ça.

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