Oyonnax, quel grand coeur !

  • Eddy Ben Arous - Oyonnax Racing - 4 janvier 2014
    Eddy Ben Arous - Oyonnax Racing - 4 janvier 2014
Publié le Mis à jour
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Après une fin de match insoutenable, Oyonnax s'est accroché en défense pour dominer le Racing-Metro (6-0) et croire fortement au maintien.

Oyonnax prouve une nouvelle fois sa solidité à domicile. Dans une partie âpre, la faute à des conditions climatiques difficiles, l’USO l’emporte sur un score étriqué face au Racing (6-0) et a montré une véritable force de caractère notamment en fin de partie sur une ultime action de plus de cinq minutes des Franciliens. Pour leur part, les Racingmen, malgré l’appui du vent en seconde période, n’ont jamais réussi à concrétiser. Un échec à Charles-Mathon qui met un terme à trois matchs sans échec pour les hommes de Laurent Travers.

Si le match était incertain, la faute à une pelouse détrempée, c’était plutôt le vent qui posait soucis aux deux formations dans cette partie. Dans une première période engagée et plutôt convenable malgré le temps, Oyonnax entamait un vrai travail d’usure via ses avants et tentait de mettre du volume de jeu. Les hommes de Christophe Urios se montraient, fidèles à leur réputation surtout à domicile, intraitables en défense et solides en mêlée. Malgré de grosses difficultés en touche, ce travail de sape portait ses fruits avec une pénalité de Lespinas (26e). De son côté, le Racing Métro occupait régulièrement la moitié de terrain via les coups de pied de Sexton qui domptait finalement pas si mal le vent contraire. Ce même Sexton qui ne concrétisait pas la seule pénalité à se mettre sous la dent pour les Franciliens face à des Oyonnaxiens disciplinés laissant les deux formations à la pause sur un score de football (3-0).

Un vent oyonnaxien indomptable

Au retour des vestiaires, les tourbillons oyonnaxiens continuaient à poser problème. Et paradoxalement, à l’instar de la première période, le vent dans le dos se montrait plus difficile à appréhender. En témoigne, la difficulté de l’alignement francilien en début de seconde période. Mais ce sont les buteurs qui se montraient les plus handicapés par les colères d’Eole faisant avorter la quasi-totalité des tentatives. A l’exception de Régis Lespinas qui passait une seconde pénalité en fin de partie (6-0, 75e) donnant la victoire à sa formation. Et ce malgré une longue séquence de jeu dans le temps réglementaire des Racingmen qui finissaient par plier face une défense oyonnaxienne définitivement intraitable ce samedi soir.

Faisant preuve d’une véritable force de caractère, l’USO, grâce à ce succès, n’est plus relégable. Les hommes de Christophe Urios se donnent ainsi un peu d’air en Top 14 et peuvent aborder de façon sereine la rencontre franco-française contre le Biarritz Olympique en Challenge Européen. Du côté du Racing Métro, cette défaite à Charles-Mathon provoque un coup d’arrêt dans la progression francilienne avant de replonger dans la difficile H Cup.

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