Grenoble et le Stade français s'installent parmi les grands

  • Vuidravuwalu - Biarritz Stade français - 4 décembre 2013
    Vuidravuwalu - Biarritz Stade français - 4 décembre 2013
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Révélations du début de saison, Grenoble et le Stade Français continuent à jouer les trouble-fêtes dans la course à la phase finale avec leurs victoires à Toulon (22-21) et Biarritz (18-6) lors de la 16e journée du Top 14.

  • GRENOBLE ET STADE FRANCAIS: QUELLES AMBITIONS ?

Grenoble a signé un exploit majuscule en faisant tomber la citadelle de Mayol où Toulon n'avait plus perdu depuis près d'un an (défaite 19-15 contre le Racing le 6 janvier 2013). En une semaine, les Grenoblois ont battu le champion de France, Castres (20-16), et le champion d'Europe. Désormais cinquièmes, peuvent-ils prétendre à la phase finale ? Leur manager Fabrice Landreau ne veut "rien s'interdire" mais reste prudent car l'an dernier à la même époque, les promus étaient déjà dans le Top 6 puis s'étaient écroulés (11e). La quinzaine européenne va permettre au FCG de préparer la suite du championnat qui le verra recevoir six fois lors des dix derniers matches. Pour le Stade français, la phase finale devient un objectif de plus en plus crédible. A Biarritz, les Parisiens se sont montrés intelligents pour se jouer de conditions climatiques diluviennes bien plus contrariantes que leur faible adversaire. La réussite des Parisiens à l'extérieur (trois victoires), leur point faible des dernières saisons, et leur solidité à Jean-Bouin, où ils sont toujours invaincus, peuvent leur permettre de faire fructifier leur deuxième place.

  • TOULON, MONTPELLIER ET LE RACING EMBOURBES

Toulon a perdu gros avec sa défaite à Mayol. Comptablement, les Toulonnais ont laissé filer le trio de tête (Clermont, Stade français, Castres). Mentalement, cette défaite à domicile pourrait également peser sur un groupe déjà traversé par le doute depuis quelques semaines. Le manager Bernard Laporte a d'ailleurs peu goûté la performance de ses joueurs et a quitté le stade en fureur sans venir devant la presse. Montpellier et le Racing-Métro cherchent toujours de la constance. Vainqueurs de Biarritz et Toulon la semaine dernière, ils n'ont pas réussi à dompter les promus brivistes et oyonnaxiens (défaites 15-9 et 6-0). Les deux clubs sont aujourd'hui distancés des toutes premières places et ont sur leurs talons des équipes de moindre envergure comme l'Union Bordeaux-Bègles, qui a malmené Castres sur sa pelouse (défaite), ou Perpignan, qui a renoué avec la victoire contre Bayonne (20-8) après sept défaites de rang.

  • BIARRITZ, NOIR HORIZON

Le BOPB peut-il éviter de descendre en Pro D2 ? Même si mathématiquement rien n'est fait, les seize points de retard sur le premier non-relégable, Oyonnax, paraissent un gouffre après sa treizième défaite cette saison, la sixième à domicile. Le calendrier des deux prochains mois n'incite pas à l'optimisme avec les venues d'Oyonnax (17e journée) et Toulouse (19e journée) et des déplacements à Toulon (18e journée) et Grenoble (20e journée). D'autant que les Biarrots ont perdu Damien Traille et Benoît Baby, blessés pour au minimum un mois et demi. La lutte pour éviter l'autre place de relégable s'annonce féroce. Oyonnax l'a cédée à Bayonne à la faveur de sa victoire sur le Racing-Métro. Trois points séparent les deux équipes. Brive (10e) et Bordeaux-Bègles (9e) ont pour l'instant un peu plus de marge de manoeuvre avec respectivement cinq et six points d'avance sur la zone de relégation. Avec des effectifs plus fournis et six matches à domicile lors des dix dernières journées, Bayonne et Bordeaux-Bègles semblent mieux armés pour se maintenir. Pour Oyonnax, qui ne recevra que quatre fois, et Brive (cinq réceptions), il y aura peu de droit à l'erreur.

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