Biarritz, touché coulé !

  • Dimitri Yachvili - Biarritz-Stade français - janvier 2014
    Dimitri Yachvili - Biarritz-Stade français - janvier 2014
Publié le Mis à jour
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En s'inclinant face au Stade français à Aguiléra (6-18), Biarritz signe sa treizième défaite de la saison et entrevoit plus que jamais la descente en Pro D2.

"Mathématiquement rien n’est joué." Voilà le genre de phrase qu’on pourrait entendre ce samedi dans les couloirs d’Aguilera. Le BOPB aura pourtant tout donné, dans des conditions dantesques. Contre le vent en seconde période, les Basques n’ont jamais trouvé la solution face à des Parisiens venus confirmer leurs bons résultats. La Pro D2 se rapproche à grands pas, et ce match joué sur une pelouse gorgée d’eau ressemblait à un naufrage. Une sixième défaite à domicile, sans bonus de surcroît, qui met sans doute un terme aux espoirs biarrots. Le Stade français, pour sa part, continue sa belle série de victoires en signant un troisième succès à l’extérieur.

Poussés par le vent en première période, les hommes de Laurent Rodriguez et Didier Faugeron ont décidé de porter le ballon. Handicapés par de nombreuses fautes de main et opposés à une belle défense parisienne, ils n’ont jamais pu trouver la solution, et ont dû se contenter de six petits points glanés au pied par Benoît Baby (20e, 29e). Malgré l’essai chanceux de Mostert (30e) pour le Stade français, le BOPB était devant à la mi-temps (6-5).

"C’était notre finale"

Paris, plus patient, a su utiliser son jeu au pied pour passer devant son hôte du jour. Petit à petit, les coéquipiers de Sergio Parisse ont su construire un succès important dans la course aux play-offs. Biarritz, malgré le courage de ses joueurs, encaisse une nouvelle défaite qui la condamne presque inéluctablement. Les charges d’Erik Lund et Benoît Guyot, toujours présents à la pointe du combat, n’auront pas suffi. Les courses de Burotu, énorme aujourd’hui, n’ont jamais rien donné.

Champion de France en 2002, 2005 et 2006, le Biarritz Olympique, revenu dans l’élite en 1996, risque fort de redescendre à l’échelon inférieur. Une catastrophe pour le club quand on connaît sa situation financière et le recul progressif de son mécène historique Serge Kampf. "On a tout donné, lâchait le talonneur Arnaud Héguy au coup de sifflet final. C’était notre finale aujourd’hui", a-t-il ajouté. Après l’essai de Fillol (74e), certains supporters quittaient le stade Aguiléra, la tête basse et le cœur lourd. Les joueurs tenteront, eux, de faire bonne figure jusqu’au bout, et de sauver l’honneur d’une saison bien morose.

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