Bayonne revit, Toulouse doute

  • Gabiriele Lovobalavu - bayonne toulouse - 29 decembre 2013
    Gabiriele Lovobalavu - bayonne toulouse - 29 decembre 2013
Publié le Mis à jour
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Malgré une défaillance au pied de Bustos Moyano, les Bayonnais ont su être patients face à Toulouse pour l'emporter. L'Aviron n'est plus relégable (21-13).

C’est la bonne opération de cette quinzième journée. La solide victoire face à Toulouse (21-13) conjuguée aux défaites de Biarritz, Oyonnax, Perpignan et Brive permet aux Bayonnais de se donner un peu d’air et même de sortir de la zone rouge. Une victoire qui ne souffre aucune contestation au terme d’une deuxième période totalement maitrisée par l’Aviron qui aura eu le mérite de ne jamais céder malgré le manque de réussite de ses buteurs (17 points laissés en route).

Pourtant, on a senti les Toulousains concernés et agressifs dès le coup d’envoi donné par Lionel Beauxis, même si les Bayonnais ont frappé les premiers au terme d’une longue séquence de fixation puis d’un ballon écarté jusqu’à Marvin O’Connor (8-3, 15e). O’Connor se faisait d’ailleurs justice lui-même puisqu’il avait été victime d’un plaquage haut (4e) qui avait valu à Patricio Albacete de passer dix minutes sur le banc de touche. Mais les Stadistes n’ont pas tardé à réagir. En force, avec un gros travail de ses avants conclu par un Louis Picamoles omniprésent jusque-là (8-13, 37e).

Stephen Brett, le facteur X de l’Aviron

Et puis  ? Le trou noir. La coupure d’électricité dans les rangs toulousains, qui ne valaient leur salut que par le manque de réussite de Martin Bustos Moyano (1/6 dans les tirs au but). Paradoxalement, c’est peut-être ce manque de réussite qui aura été l’élément déclencheur de la révolte bayonnaise, puisque le staff décidait alors de faire entrer l’autre buteur maison, Stephen Brett, à la cinquantième. Une passe décisive au pied et deux tentatives de but plus tard, l’Aviron avait fait le plus dur (18-13, 68e). Et concluait même son solide deuxième acte par une dernière pénalité qui privait les Toulousains du bonus défensif (21-13, 80e).

En grande souffrance en mêlée fermée et particulièrement indisciplinés (quinze pénalités contre dont cinq en mêlée), les Stadistes ont complètement déjoué malgré un premier acte plutôt intéressant. En témoigne la furtive entrée en jeu du pilier droit Antoine Guillamon, sorti après seulement huit minutes passées sur la pelouse. Meilleur défense du championnat avant cette journée, Toulouse se déplaçait avec la meilleure équipe possible, dans l’espoir de décrocher une deuxième victoire de suite hors de ses bases après celle face au Connacht il y a deux semaines. Le constat d’échec est donc cinglant et la remise en cause s’impose avant deux réceptions capitales (Clermont, dimanche, puis les Saracens dans deux semaines). Ajouté à cela deux derniers matchs à domicile peu reluisants (défaite face au Connacht, courte victoire contre l’UBB), et vous obtenez tous les ingrédients pour une semaine musclée du côté d’Ernest-Wallon.

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